vendredi, janvier 21, 2005

Bazar

Aujourd'hui, gens et gentes, dans la rubrique "ce blog n'a décidément plus rien à voir avec l'ancien" (pour ceux qui l'ont connu), délayons encore le ton, et ne parlons que de choses sans intérêt, ou qui n'ont aucun rapport les unes avec les autres! Youhouh! Le blog dans sa plus honteuse utilisation!
(Parce que je le vaux bien.)

Dans la rubrique "I love chocolate": j'ai découvert le Kitkat au maccha (très délicieux et surtout... très très vert :-D). Je suis fan des aliments verts et J'adore le maccha, autant dire que je suis ravie. Il y a une paire de jours de cela j'ai d'ailleurs cuisiné des crèpes vertes pour la communauté, lesquelles ont rencontré un certain succès...(bien qu'éphémère. Quelle bande de ventres sans fond!)
Les Pocky à la mousse maccha n'ont également pas leur pareil. Même si je les classe dans la catégorie des "produits de satan", ceux auxquels on ne peut résister, malgré toutes les bonnes résolutions du monde.
Je lorgne présentemment sur cette magnifique et énorme plaque de chocolat au lait fourré à la liqueur de Mirabelle de Lorraine, un gentille cadeaude noêl provenant tout droit de mon chez-moi de l'autre côté du monde, et qui a trouvé un transporteur durant les vacances de fin d'année. Je bave pas mal, mais le problème réside justement dans ce fourrage à 50% à l'eau de vie de mirabelle... :-/
Je suis censée avoir arrêté l'alcool!
Que faire? Que faire? Ce choix cornélien me pousse dans des abîmes de désespoir...

Cette nuit j'ai rêvé que je mangeais des fruits secs. Cela doit avoir un pouvoir explicatif de mon moi profond assez énorme...

Le week-end dernier j'ai crâmé le gâteau que je préparais pour l'anniversaire des 31 ans de Gandi, notre brother autrichien, ce qui était tout à fait frustrant, quand on sait que je suis censée préserver l'image de quelqu'un qui sait à peu près faire la cuisine. (Oui mais en même temps faire cuire de la pâte dans le récipient en fer de l'autocuiseur dans le micro-ondes, ça ne peut rien donner, c'est clair, à part une intoxication pulmonaire. God...Il y a avait de la fumée partout...)
Mais soit, "never give up" spirit oblige, j'ai remis ça le lendemain, en utilisant cette fois l'apareil du 3e étage (woh, les pistonnés au 3e étage, ils ont du meilleur matériel!), qui allie les fonctions de "oven" et de "micowave", et en mettant la préparation d'un gâteau au thé vert avec un tas de trucs bizarres dedans dans un moûle en papier. Et ça a marché! Même que c'était tasty tasty :-)
On l'a mangé au karaoké avec la bande, tranquillement entre "Lithium" de Nirvana et "20th Century Boys" de T-rex (je me suis bien explosée les cordes vocales sur cette chanson...)
Ensuite, de retour à la résidence, nous avons offert ses cadeaux à Gandi, une combinaison d'éléments nécéssaires à sa survie. Deux kilos de riz (histoire de lui éviter pour une semaine ou deux de faire le tour des chambres en demandant "Do you have any rice?"), des fruits chinois en conserve, différentes sortes de pickles, des gâteaux au sésame, de la bière, des cigarettes, de l'encens, ...
La fête s'est ensuite poursuivie sur tout la soirée. Je me suis personnellement retirée vers 21h car j'avais du travail à faire, en promettant de repasser plus tard. Finalement, je me suis décidée à rester dans ma chambre me coucher à minuuit, pour ainsi pouvoir tenter de me réveiller vers 4h30 du matin, prendre mon vélo et me rendre au début des célébrations du 17 janvier à côté de l'hôtel de ville de Kôbe.
Seulement voilà. Minuit DIX. On tocque à ma porte. Moi, sous ma couette: "Gnnnhyeeesss......... come in..."
Gandi apparaît alors dans l'entrebaîllement, et me 'tient à peu près ce langage':
"Quoi? Qu'est-ce que tu fais? Tu pouvais partir parce que tu avais du travail, mais dormir n'est pas une raison valable! Allez hop, tu te lèves et tu viens!"
Moi: "gneuuuuuh!... demain, quatres heures trente... cérémonie..."
Gandi: "Non non non, tu viens et tu te dépèches, on t'attend."
"... "
Voilà comment je me suis retrouvée une nouvelle fois au troisième étage dans la chambre de Gandi, la tête dans le vrac, à regarder les autres descendre une bouteille de vodka. Derry était déjà bien fini quand je suis arrivée, et il nous a donné une démonstration de danse techno qui, ma foi, valait le détour.
Grace à un petit mouvement de foule j'ai réussi à m'éclipser une heure plus tard, mais évidemment, avec le peu de temps de sommeil qu'il restait, j'ai été bien incapable de me lever à l'heure prévue, et j'ai donc raté le rassemblement de 5h46 de l'hôtel de ville.

La semaine a ensuite filé comme l'éclair, entre ma quotidienne heure et demi de vélo (mes muscles crient à l'aide depuis), les cours, les soirées "planchage" entre ma chambre et la studyroom, et un besoin de sommeil intense (lié sans doute à la raison suscitée numéro 1), et nous voilà de nouveau au week-end, avec de nouveau un anniversaire à fêter aujourd'hui, et un gâteau à préparer, des tonnes de devoirs à faire, et... pas de temps pas de temps pas de temps.

Ce que j'aimerais faire: me poser sur mon canapé, et lire jusqu'à l'épuisement livres en japonais, en anglais, et le dictionnaire des "gitaigo / giongo" (onomatopées) que j'ai acheté récemment. Aller jusqu'à Suma (à l'ouest du port de Kôbe), et m'assoir sur la plage pour glandouiller devant la mer. Répondre à tous ceux qui m'ont écrit. Apprendre pleins de nouveaux caractères chinois. Terminer ma nouvelle. Développer des projets de dessin. Regarder des films. Faire de la course à pied.
Rien de tout cela n'est vraiment réalisable dans l'instant, mais j'en fait une liste des choses à accomplir de manière catégorique dans les deux mois à venir.

Ah oui, aussi tiens, j'ai enfin compris pourquoi je resseble à un gros sac de patates à côté des japonaises... En fait ce sont les pressions de la société qui les forcent à se transformer de manière catégorique en poupées barbies!!! (Hahaha, l'excuse qui tue)
Mais tout de même, je me demande à quelle heure toutes ces filles sont forcées de se lever le matin pour effectuer leur transformation, avant d'oser mettre un petit orteil dehors...
Le pire je crois c'est quand ellent passent des heures entre copines à se remaquiller au restaurant, et à se re-spayer les cheveux avec de la laque juste au dessus de leurs plateaux de bouffe, quoi...

(quand je vous disais que j'écrirais des choses sans intéreêt)

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