mardi, avril 25, 2006

Le CV parfait

Et "médiateur pour couple international dans l'embarras suite à des malentendus culturels", ça peut rentrer aussi dans l'étendue de mes compétences professionnelles sur le curriculum?

Non, mais c'est juste pour savoir
...
Histoire de fixer mes honoraires de base. :-D
(gosh, if I could have thought I'd be so deeply involved...)


☆Un dernier conseil du prof' pour la route☆
Chers "enfants", gardez la tête froide - tout cela n'est que de la rigolade! -, et respirez calmeent, pour le moment!
(C'est après le mariage que les vrais problèmes vont commencer! ) 笑。

vendredi, avril 21, 2006

C'est le printemps... sortons le voile?

Les beaux jours, les vrais, ceux qui vont durer, sont enfin là, on le sait, on le sent, c'est dans l'air.
Déjà, pouvoir visser ses lunettes de soleil sur le nez deux jours d'affilée, ou pouvoir aller s'installer sur son balcon (ou même mieux: sur le toit de la gare Montparnasse) afin de se laisser chatouiller par les rayons, ce sont des signes qui ne trompent pas.

C'est donc en cette belle journée où la phrase "ouah il fait chaud! la classe!" était sur toutes les lèvres que j'ai croisé pour la première fois de ma vie... une femme en bourka dans la rue. Enfin on va dire que j'ai croisé une bourka, ça c'est sûr, ce qu'il y avait dedans était moins clairement identifiable (mais c'est bizarre, on se doute quand même). Car c'est bien d'un double-drap noir qui recouvre l'individu de la tête au pied, avec une minuscule grille au niveau des yeux, dont il est question. On est loin du petit foulard coloré un peu arrangé que les filles portent d'habitude avec soin.

On aura beau rabacher tout et son contraire sur la question du voile dans les journeaux ou à la télévision, voir une femme habillée de la sorte "en vrai' est quelque chose qui laisse difficilement indifférent. J'ai presque envie de rougir d'avoir moi mis une robe (avec un pantalon en dessous quand même, on est à Paris!), avant de finalement trouver que toute l'indécence du monde se dégageait des hommes autour. Ils se baladent en petit maillot de corps à manches courtes en se racontant des blagues (je ne comprend pas la langue, mais ça rigole beaucoup, c'est donc que ça doit être drôle), et j'ai presque un haut-le-coeur. Je les vois dans mon esprit en train de forcer leurs femmes à se foutre dans cette prison, parce que soyons francs, c'est bien cela en réalité: une celllule bien bouclée et bien gardée. Ils peuvent ainsi les faire un peu sortir "prendre l'air" (vraiment? on peut respirer autre chose que son propre CO2 là dessous?) en dehors de ce qui doit être la forteresse familiale.

Et des femmes presqu'aussi "radicalement couvertes" que la première, il y en a eu trois autres qui ont croisé mon chemin ce même jour autour de mon quartier (avec le visage découvert cette fois, mais tout le reste caché, jusqu'aux gants noirs pour les mains).
Vraiment, je me suis demandée si cela avait un rapport avec le temps, parce que je n'en voyais jamais jusque là.
Il y a peu être une équation logique du style printemps ressurgissant multiplié par le carré de l'hypoténuse du rayon de soleil puissance trois le tout additionné à la racine du bourgeon en fleur et de l'hypothétique saison des chaleurs qui secoue les hormones de la gent masculine sur 100, mais dans ce cas, je ne comprends définitivement rien à la logique.

Je n'apporte rien de plus par ce post au débat qui a toujours cours sur le voile, mais mon impression profonde pourrait être imagée par une espèce de boyau que l'on tord et que l'on met en boîte.
Alors oui, les forts abusent les faibles et c'est toujours comme ça, mais quand en plus c'est assez sournois pour pouvoir faire croire que "l'idée vient du faible", que c'est lui qui tend le bâton pour se faire battre, ou en l'occurence qui revendique la prison qui l'aliène, je trouve qu'il n'y a rien de pire.

mercredi, avril 19, 2006

New York State, wait for me!

Attention!
"Petit Ours Brun découvre le monde" connaîtra sous peu un Acte 2!

Mon placement pour les Etat-Unis cet été a enfin été décidé, et je pars travailler du 15 juin au 20 août 2006 à Silver Bay au nord de l'Etat de New York.
Il ne me reste plus qu'à prendre rendez-vous à l'ambassade pour obtenir le visa dans les jours à venir (ce qui ne semble pas être la moindre affaire, avec les files d'attentes et le tohu-bohu du passage au passeport biométrique en short, là), et l'affaire devrait suivre son cours sans encombre.

Je suis heureuse de voir que tout finit par se décider et par s'enchaîner... Il faut dire que je ne suis pas très amatrices des périodes vides où l'on est toujours dans l'expectative de quelque chose, d'un renseignement, d'un changement qui n'arrive jamais (ce qui caractérise pourtant assez bien le quotidien). Voilà que ça bouge un peu maintenant, ça fait du bien!

Tenez, le camp est présenté ici, just check it out: www.silverbay.org

Des grands lacs et de la verdure ombragée, c'est vraiment tout ce que je pouvais souhaiter de mieux, je crois °v°. (mais oui, par mesure de précaution je prévoirai tout de même la crème solaire indice 60 pour être sûre de bien rester blanche comme un linge et pas rouge-vermillon-cuivrée-crevette-cuite). Du moins, le cadre, l'atmosphère devraient faire aisément le contrepoids de l'inconvénient que j'espère mineur: it sounds to be a christian camp...
Remarquez, tant que l'on ne me remplit pas la tête de la propagande abusive, il ne devrait pas y avoir grand chose à redire.
(j'espère?)

mardi, avril 18, 2006

La campagne c'est rock'n'roll (old school style)


Ces bonnes vielles cabines carrées dont la présence dans le paysage manquait tant depuis la déferlante du vissé-à-l'oreille, c'est presque émouvant de recroiser une de ces anciennes combattantes du coup.
Comme quoi, il ne faut jamais sous-estimer les ressources cachées de la campagne!
D'ailleurs, de longs week-end de Pâques un peu plus fréquents seraient nécessaires pour mieux en mesurer l'ampleur, je trouve.

mardi, avril 11, 2006

Le téléphone, cette invention extraordinaire

*Toute ressemblance avec une conversation ayant réellement eu lieu hier vers 18h43 ne serait que pure coïncidence, bien entendu*

: "Et sinon, quoi de neuf à Paris?
: - Oh eh bien, rien de bien fabuleux en fait. Vendredi et samedi je suis allée taffer
: - Mmh...
: - C'était un peu hard jusque vingt heures
: - Mmh...
: - Et dimanche je suis allée à Bercy Village, comme c'était ouvert et que j'avais besoin de matériel
: - Mmh...
: - Mais il y avait vraiment trop de monde, on aurait dit que tous les bobos de Paris s'étaient donnés rendez-vous là-bas
: - Mmh...
: - Alors je suis rentrée
: - Mmh...
: - ... .
: - Et puis c'est à ce moment là que des extra-terrestres ont débarqué du ciel, et que les autruches se sont mises à danser sur la tête...
: - Mmh...
: - ... .
: - Bon petit coeur, je te laisse, il faut que je me dépèche là, pour rentrer. A bientôt!
: - Oui. Au plaisir.