samedi, octobre 28, 2006

Controle technique



Dans les deux semaines a suivre, mon sejour en Angleterre va etre un peu inopinement mis en hiatus.
Une "revision de carrosserie" semble s'etre revelee necessaire, et j'ai decide de rentrer un moment en France afin de la mener dans les meilleures conditions.

Mais pas de souci, les aventures au pays de Guiness et Cadsbury reprendront tres vite en novembre, alors d'ici la, restes branches amis z'internautes!
I'll catch again with you soon. ;-)

dimanche, octobre 22, 2006

Appendice

Puisque "la foule" se déchaîne pour plus de photos, voilà qui devrait un tant soit peu venir suppléer le précédent propos.
Ou comment ce blog est devenu un vrai transit de cartes postales...

Tulse HIll - la réalité en images est un reportage qui vous est présentée par Miss Terashima, qui fut mon invitée parisienne d'un jour la semaine passée.
La visite guidée est simplifiée pour respect des différents dormeurs dans les cinq autres pièces de la maison, mais vous pourrez sûrement déjà saisir l'idée générale de la location et de son athmosphère à travers ces quelques simples clichés:










(Miss T.: "Je fais bien l'hôtesse modèle pour show room, pas vrai?")












Quand à des nouvelles fraîches du bord, il faudra peut-être attendre encore un peu! En effet, pas grand chose de neuf en réserve exceptés quelques propos répétitifs et sûrement un poil rébarbatifs sur la pluie en Angleterre, les traffics de bus, l'horreur du coût de la vie et mon manque chronique de revenus, bien que ma foi assez représentatifs de mon quotidien.
Mais prenons les choses du bon côté: ascétiser aide à se mettre en condition pour nourrir son intellect !
(mouarf...)

samedi, octobre 14, 2006

Ahum krishna

Le temps passe et j'en dis peu. L'installation, donc.
J'ai atterri dans une petite ville de banlieue sud de Londres, un quartier résidentiel semblable à temps d'autres, avec ses rangées de maisons victoriennes à trois étages, et sa rue principale où quelques Fish-and-chips et restauration de Kebabs font (peut-être) l'attractionde chalants le soir.
La maison où je vis en elle-même a cette particularité de tomber à la fois en ruine dans les coins (allez, soyons gentils, en ruinette, et de posséder en même temps une personnalité très forte la rendant relativement attachante. Les autres locataires - six "officiels" mais les officieux viennent régulièrement augmenter les reccords - y vivent sont pour la majeure partie d'entre eux depuis plusieurs années, et ils ont indéniablement donné à ce lieu leur propre marque de fabrique. Allergiques aux ambiances indo-népalaises, aux couleurs criardes (des toilettes vert fluo les amis), et aux tentures mongolfières au plafond: s'abstenir.
Ca tombe bien, moi ça m'a plutôt paru sympa.

Ma chambre actuelle au premier étage se partage entre un mur orange, un autre violet entouré de deux pans blancs, un mur jaune et un autre bleu offrant une fresque murale en forme de rosace (un genre d'oeil luminescent ou consor, d'où s'échappent arabesques, volutes et papillons). Pas vraiment de mobilier, ce sont surtout les couleurs qui se chargent d'occuper l'espace.
L'absence de clanche à la porte m'a réservé quelques surprises depuis mon installation. J'ai vite compris qu'un des plaisirs des deux chats de la maison, Lolita et Nori (oui oui nori comme la feuille d'algue à sushi) était de défoncer ladite porte aux alentours de cinq heures du matin et de débouler à toute vitesse dans la chambre pour venir réclamer le dehors à la fenêtre. J'avais oublié ce que c'était d'avoir un chat, je crois que j'ai besoin de réajuster un peu mon "distributeur d'affection" du coup.
Et il paraît que dans deux semaines un chien va venir rajouter encore un peu d'animation dans tout ça. Le F7 ne manque pas d'espace, mais j'espère qu'on ne va pas se cogner un peu aux entournures avec toutes ces jambes et toutes ces pattes.

Pour le reste bien entendu, chichon et patchouli embaument tranquillement l'espace; un peu de trans musique vient faire trembler les murs de temps en temps mais sinon la vie y est plutôt calme. Chacun mène son train de vie hebdomadaire dans différents recoins de Londres, mais se retrouve souvent autour de la table le week-end, parfois pour goûter un nouveau lazzi ou nouveau plat préparé par le grand vétéran de la maison, cuisinier et français de son état.

Aujourd'hui samedi, le sol est un peu humide, les autres se préparent à partir à la cueillette des champignons.
Quand à moi, je vais me diriger à la bibliothèque universitaire… Eh oui, toujours étudiante que voulez-vous, on abandonne pas si facilement ses vices.

vendredi, octobre 06, 2006

Just singing in the rain

Après les typhons et la saison des pluies au Japon puis les orages torrentiels de la fin juin à Silver Bay, je viens sans doute possible de pénétrer une nouvelle fois dans une zone au micro-climat abusivement humide. En moins de deux semaines passees ici, je crois bien avoir pu observer la chute libre de centaines de litres cubes de pluie depuis le ciel maussade de Londres.
Bienvenue au Royaume-Uni, donc!


Mais qu'est-ce que Londres, a part sa pluviometrie sensationnelle?
Si je voulais tenter de definir cette ville de l'interieur, mon impression premiere serait avant tout un immense bordel de circulation.
Les fameux bus rouges que l'on voit partout sur les photos? Ils sont bien parmi nous mes freres, pas de doute la-dessus, et ces chers engins se croisent, se doublent, et se font des pieds de nez a chaque coin de rue, de la manière la plus aventureuse que j'ai pu jamais voir.
Il va de soit que vivre sans transports en commun dans une cité aussi large et aussi dense releverait de l'impossible. Reste qu'avec un tel traffic, la notion désarmante de danger, pour qui sera piéton ou meme passager d'un de ces bus, laisse rarement de répis. Youpi, j'en prends une heure trente de ration quotidenne.
Dans ces moments-la, on ne peut rien faire exepte prendre un peu de recul: apres tout, ce doit être pire en Inde, avec ces vaches qui traversent royalement les routes à l'improviste. Toutefois, meme sans l'ombre dune vache alentours, l'impression que l'on pourrait y passer pour pas grand chose persiste souvent.
Je suis folle d'admiration et petrifiee a la fois quand je vois des cycliques qui choisissent de slalomer au milieu de cet incroyable traffic avec seule "protection" sur le dos qu'un gilet jaune fluorescent. Pour ma part, c'est le genre de sensation forte que je vais tenter de m'eviter durant cette annee, et je reserverai surement mon retour vers le monde des deux roues pour un prochain sejour au Japon.



Voilà pour ma paranoïa du moment.
Bientot, tout sur mon installation a hippie-land.