samedi, juillet 30, 2005

Pensons à l'avenir, babe

Vu qu'il est de plus en plus clair que oui, on arrive vers la fin des choses, et que le principe de la roue qui tourne n'a de cesse de se perdre encore et toujours en rotations (il remettrait en cause sa propre théorie en agissant autrement, ce qui serait assez déstabilisant convenons-en), on se rapproche en même temps grandement d'un nouveau début des choses.
En d'autres termes, même depuis le lointain levant, l'époque de la veille active est bel et bien arrivée, et c'est maintenant un certain nombre de recherches et autres prospections en tout genre qui s'accumulent sur mes fenêtres internet.
("Bonjour, alors il me faudrait... un vol pour rejoindre le bout du monde, et puis un toit pour ma tête aussi. Tant que vous y êtes, des projets pour faire de demain une notion utile, ce serait bien. Ah et oui, évidemment, j'oubliais presque ... mais un travail pour payer les factures d'électricité serait drôlement utile. Vous pouvez m'emballer le tout dans un sac en papier? Oui, parce que je suis contre l'utilisation abusive du plastique en fait...")

Sauf que bon, tout le monde le sait, la volonté ne suffit pas toujours, et tout comme trouver un appartement à Paris avec les conditions qui sont les nôtres, et encore plus depuis l'autre bout du monde, ce n'est pas tout à fait ce que l'on appelle une simple paire de manches. Et ne parlons pas des annonces de jobs qui se font si rares et si inaccessibles.

Il n'empêche que cloisonnés dans nos petits esprits comme nous sommes, il faut avouer que l'on envisage rarement toutes les possibilités qui s'offrent au monde! Alors que des perspectives innatendues, il y en a! Oui, c'est ce dont cette annonce a réussi à me persuader.

"Avec expérience" quand même hein. :-D
Ah, maintenant j'ai vraiment envie de savoir où est-ce que l'on peut passer un BEP-CAP pour devenir un véritable professionnel en la matière.

lundi, juillet 25, 2005

Wizardry mess

Des papiers de barres céréalières éparpillés, du reste de café collé au fond des tasses, des piles de bric et de broc qui s'accumulent ça et là, des plantes qui s'assoifent, une voix des cavernes qui grogne quand on tocque à la porte, pas de mise à jour sur le web...
Quatre jours passés le nez plongé dans le dernier Harry Potter ça vous couperait presque du monde et vous ferait presque oublier les bonnes manières communément d'usage en fait.



Mais ça y est, je sais tout! Plus besoin d'essayer de me spoiler la tête, mates!

jeudi, juillet 21, 2005

Numbers

Encore... 31 jours avant la remise du mémoire.
Encore... 1 jour d'université avant la fin du semestre.
Encore... 1 heure avant que le supermarché ne ferme.

Il y a un peu trop de choses qui commencent à toucher à leur fin, je trouve.
Il est temps de faire quelque chose.

mardi, juillet 19, 2005

Péripéties de commentaires, acte III

Chaque remaniement de template sur Blogger entraîne son lot de modifications irrémédiables, à l'instar -comme à chaque fois, on s'y habituerait presque à force-, de l'effacement du tag Haloscan qui offre une interface de messages libre à tous et non pas seulement au cercle des utilisateurs de Blogger. Précisons donc ce qu'il est inutile de préciser: il n'y a pas eu de volonté de discrimination (consciente?) de mes commentateurs par le truchement du "renouvellement de papier peint", et le système de messagerie intégrée mais limitée de Blogger-nouvelle-version-on-fait-mieux-que-tout-le-monde, it's definitely a kinda pain in the ass, comme dirait Buckey, ma comparse britannique. :-)
Après les remarques (réprimandes?) de une, deux puis trois personnes, j'ai finalement compris qu'il était temps que je me repenche sérieusement sur la question. Etape un: se souvenir de la procédure. Etape deux: trouver la bonne adresse email indiquée à la base à Haloscan, pour demander à ceux qu'ils vous rappellent gentillement votre identifiant et votre mot de passe (on ne peut pas avoir la tête partout hein). Etape trois: recopier les morceaux de html installant les commentaires sur le template d"Afterglow. Etape quatre: vérifier que tout marche.
Et actually tout marche! Les vieux messages postés dans le passé sur l'interface Haloscan sont même restaurés.
Navrée de vous avoir fait attendre, et vous fait ronger les doigts d'anxiété! Now feel free to click on the second "comments" icon, behind the lovely pencil, and erase all this oppressing' "0 comments" from my old posts, dear anonymous fellows and family members!

lundi, juillet 18, 2005

The secret note

Devant la fièvre et la demande générale (?), il était bon d'en remettre une couche sur l'histoire de nos trois européens en vadrouille, et balancer toutes les rumeurs! (maintenant qu'ils sont rentrés, on en profite)
Vous voulez savoir quelle est la chanson qui trottait tout le temps dans la tête d'Antonio, ce à quoi ressemble un bearbrick dessiné par Kitsune, vous persuader que Nocturnal Azure n'est pas une fangirl, tout savoir sur la suprématie arcéchoise, chercher à percer le secret du château de Mana-sama ou celui du village ninja? Tout ça se passe dans... LE CARNET SECRET!

samedi, juillet 16, 2005

"Kss kss kss kss kss", le choeur connait son texte

On comprend que l'on est vraiment au climax de l'été quand ce n'est plus le réveil qui vous sort du lit à sept heures du matin, mais bien le concert orchestré par les cigales du quartier qui allègrement s'en donnent à coeur joie - et gorge déployée - sous les fenêtres.
(Il faut l'entendre pour le croire.)
On sait dès lors qu'il ne sera plus nécessaire de nourrir de tendres mais naïfs espoirs: la température ne repassera pas sous la barre des 30 degrés et le fuurin (la clochette censée apporter un sentiment de faîcheur en tintant sous la brise) restera muet et immobile pour un bon moment.


"Tsuki kane mo hibiku yô nari, semi no koe." ("A tolling bell resounding is the cicadas' song"), Bashô, 1689.

vendredi, juillet 15, 2005

Justice sur terre! (et revers de médaille)

Voilà, parfois il suffit de penser un peu logiquement. Pas trop longtemps parce que sinon le cerveau chauffe, les boulons déraillent et la machine s'enraye, mais quelques minutes parfois suffisent.

"Réflechis, réflechis bien mon enfant. Jusqu'à quand tu étais sûre d'avoir cette chose à portée de main? Quels sont les endroits où tu es allée auxquels tu n'es pas habituée? Y-a-t'il eu une occasion où tu aies retourné l'intérieur de ton sac et où la-dite chose aurait pu malencontreusement glisser sous un pied de table?
...
Mettre la préparation dans un réceptacle supportant la chaleur, placer ce dernier sur la plaque du micro-ondes, lancer un programme de 2 minutes sur 750W. Attendez le signal sonore.
...
*DING*
Kaga-onsen! Mais c'est bien sûr! L'hôtel des sources chaudes perdu au fin fond d'Ishikawa-ken du bout du monde! De drôles d'ondes mystiques sur-signifiantes me font maintenant me persuader qu'il n'y a QUE LA-BAS que le drame a pu se produire, que j'ai pu LE perdre.
Je sais ce qu'il me reste à faire, et j'ai beau rechigner à l'idée de devoir encore passer par une case "formalités dans la noble langue de Sôseki", il n'y a qu'un seul moyen de savoir.
Rédaction d'un mail poli à l'attention du personnel du Yamanaka grand hôtel. "J'ai résidé blabla... j'ai égaré blabla... je vous prie d'agréer blabla."
Et ne voilà t'il pas que dix minutes plus tard, mon téléphone sonne (ce qui est assez rare en général et donc étonnant. Ici les gens, même entre amis, ne jurent que par les emails de portable à portable et ne téléphonent jamais...): le Yamanaka Grand Hôtel, avec pléthore de politesses m'indique qu'ils ont bien en dépôt mon bien le plus cher, la prunelle de mes yeux, ma raison d'être,... mon précieux Seiko IC Dictionnary SR-T5020 japonais-japonais anglais-japonais japonais-anglais anglais-anglais français-japonais japonais-français anglais-français français-anglais caractères chinois katakana d'amûr!!! (c'est long mais...c'est exprès hein). Banzai!
Je me courbette toute seule au téléphone et les arrose, les innonde, les noie sous des mercis alors qu'ils m'annoncent qu'ils vont rapidement me renvoyer ma perle d'huître par porteur. Moins qu'un retour de karma me punissant de ma tendance récente de non-pugnacité à l'étude, tout cela ne s'agissait peut-être que du petit avertissement d'une divinité plaisantarde après tout?
Ca me rappelle comme en écho la fois où j'ai perdu mon appareil numérique à l'exposition universelle d'Aîchi -alors que j'étais en reportage exclusif pour le MJ mag-, et où il a été retrouvé intact au milieu cet immense site fréquenté quotidiennement par plus de 60 000 personnes(!), et renvoyé sous 48h. Avec pour seuls frais 300 ridicules yens (environ 2,5 euros?) à régler au transporteur qui apporte le colis jusqu'à la maison.
(... Précisons que le propos n'est pas de noter que je perds un peu "tout" ce qui a de la valeur, mais qu'au contraire mes expériences plus ou moins volontaires -just consider the idea that i can do it on purpose just to study japanese behaviour in concrete situations! why not?- le Japon, c'est trop Honnêteté-land en fait! A ce point là, on trouverait presque celà idiot en France, non? Le mec qui trouve un numérique par terre, c'est son jour de veine °_°;;; )

Evidemment, il y a un point noir dans l'histoire. Il y a toujours un point noir, c'est bien connu.

Qu'est-ce que je fais maintenant du modèle identique que j'ai bien été forcée de racheter entre-temps (eh oui c'est idiot, mais les recherches ça ne se fait pas tout seul malheureusement, et il faut bien du matériel approprié pour travailler... -_-), qui m'a mis en déroute financière et qui bientôt ne va plus m'être d'aucune utilité?


"Euh, bonjour, je m'en suis servie 5 jours, mais euh... vous voulez pas me le reprendre? "
Ou comment se faire facilement chasser à coups de balais d'un magasin d'électronique respectable.

jeudi, juillet 14, 2005

Prévision

Aujourd'hui, comme je n'ai encore une fois pas réussi à gérer mon timing assez précisément pour pouvoir partir à l'université en temps et en heure, finalement...j'ai fait autre chose! Voici en exclusivité sur le cours du temps raconté le jour où je devrai quitter le Japon: anectodes d'aéroport.
Des réjouissances en perspective!

(Vous avez dit "bd crado"? Oui, c'est une bone observation.)

mardi, juillet 12, 2005

Once upon a time, in a land far far away...

Trois étrangers débarquaient sur nos terres, prêts à mettre le souc, à tout casser, à dénicher tous les trésors secrets et les arcanes ancestrales de cette terre bénie des dieux, et... à piller, tout piller. Des scènes d'apocalypse.
Un reporter courageux(!) était là, a suivi leur évolution, et aujourd'hui révèle au monde la vérité sur ces barbares venus de loin vers l'Est.

Où comment, choisies sur le volet, je vous présente donc -enfin- une sélection des fabuleux aperçus officiels pris au risque de ma vie, relatant les aventures d'Antonio Sugizo, Nocturnal Azure et Kitsune au Japon! (Monsieur Nagoya, alias "Evil-Kikkoman-I'll-never-play-this-fucking-game-again" apparaît quant à lui au titre de couleur locale. Sâlut ôh!)
Un reportage exclusif.
Hydrophobiques, s'abstenir! (C'est qu'il y en a eu, de l'eau! de la mer, de la pluie, de la sueur, de la...euh... bière, ...)

(Et qu'on se réjouisse, Blogger a de nouvelles options! Non seulement c'est terriblement plus facile de mettre les tofs en ligne maintenant, mais en plus vous pouvez cliquez sur les apperçus pour que tout s'affiche en plus grand!
C'est beau le progrès... °_°;)


Antonio sait poser en toute circonstances


Incognitos, deux mandarins traversent le quartier chinois.


La mission de Kitsune: tester toutes les boissons insolites et grandioses des distributeurs.


Instant nostalgie. L'air marin lui rappellerait-elle son passé de moussaillon sur la Santa Maria?


Sacrifice et récompense. "Je pose sur la plage et la photo va sur le net, mais tu me promets qu'on va au karaoké!"


Nocturnal Azure, sourire crispé. "Si si c'est joli la mer au Japon... hum."


L'iode nippone en rebooste bien certains.


La phase ultime du modernisme: frites et takoyaki à la machine! N'est-ce pas fantastique?


Antonio et l'effet "on a des bièèèères!"


Duo extatique. David ne le sait pas encore, mais il va bientôt perdre à UNO.


Ishikawa-ken, c'était un peu le bout du monde.


Mais ça vallait bien de s'y perdre, en tongues sous l'averse, pour découvrir LE pont de la légende!


Et son torrent en furie.


Kitsune a plus tard trouvé son best place, sa résidence sous château personnelle, dans le haut lieu de Himeji.


"Il y a un cinquième étage caché, tu te rends compte! C'est sursignifiant!" (dans le texte)


La maîtresse de maison a tenu à ce que l'on ne gâte pas le plancher ciré. Joli savates...


Château en abîme.


On ira tous à Himeji, même moiii..


Petit trianon, lumières tamisées. L'esprit rococco leur va si bien.


Une croisière de luxe sous la lune après un tour de grande roue?


Un peu de tendresse dans ce monde de brutes...


Une muraille Tarantino, parce qu'elle le vaut bien.


"C'est qui le plus fort? Hein? Hein?"


"Bonne nouvelle. Nous sommes perdus au milieu de nulle part." Le village secret des ninja ne devrait plus être très loin.


Trouvé! Hin, hin hin, et maintenant l'enseignement! Ca va ch***r!



Et c'est ainsi qu'au final, ayant tout appris de l'art des ninja et du camouflage, les inquiétants barbares au regard sanguinaire se sont évanouhis dans la nature. Mais peut-être sont-ils encore en train de rôder ça où là en préparant leur prochain méfait!?
Femmes! Cachez vos enfants et restez sur vos gardes! Qui sait ce qui pourrait arriver...



(oups, on avait dit "droit de regard"? ^^;;; )

lundi, juillet 11, 2005

Ces choses que l'on teste un jour...

et dont on ne se remet jamais.

Le fauteuil de massage!!!!



Le week-end dernier, dans notre hôtel perdu dans la montagne de la préfecture d'Ishikawa, notre petite bande d'étrangers en vadrouille s'est laissée tenter par ces séduisantes machines du diable, réveillant les côtés masochistes de chacun d'entre nous.
Il se trouve que leur mode de massage n'y va pas avec le dos de la cuillère et est assez douloureux en vérité (éviter le mode extrême s'il on ne veut pas hurler à la lune), mais qu'est-ce que c'est agréable et comme cela remet bien les vieilles carcasses en place! Après de longues abblutions dans les sources chaudes, il n'y a vraiment rien de mieux! "Saikô!'

Je me passerai de lit dans mon prochain château de luxe sur les bords de la Loire (ou du lac Biwako, il faut voir selon l'envie), si j'ai le loisir de faire installer un de ces fauteils!

vendredi, juillet 08, 2005

Les chats ne se changent pas facilement en chien

Et mon manque d'attention tête-en-l'airique, mon mauvais penchant par excellence, a malheureusement fait son grand retour avec la saison estivale. En une poignée de jours, j'ai réussi à perdre ma paire de lunettes de soleil (adaptée à ma vue, pas un truc sans prix et sans importance) et mon dictionnaire électronique (idem). Tas de bordel retourné dans tous les sens, mais rien.
Je suis dégoutée en fait. Ca représente tellement d'argent, et moi je me permets de préter si peu d'attention. Ca mériterait des grosses baffes.

jeudi, juillet 07, 2005

Tanabata, quand Harry rencontre Sally dans les étoiles

Aujourd'hui, double ration de posts. C'est qu'il faut parler en temps et en heure de 「七夕」 (Tanabata), la fête des étoiles.




Mais qu'est-ce donc que cela?
Il s'agit d'une fête millénaire venue du continent (elle se base sur une légende chinoise) mettant en scène une réalité stéllaire. Elle célèbre les retrouvailles d'Altaïr et de Véga sur la voie lactée le septième jour du septième mois de l'année.
Petit focus sur cette légende:
Tentei, l'empereur céleste avait sept filles. La plus jeune, experte en tissage, était appelée la Tisserande (Shokujo ou Ori Hime). Assise chaque jour devant son métier elle ne tissait pas des tissus ordinaires mais uniquement des brocarts célestes pour chaque changement de saison. Chaque jour l'arrangement du Ciel était un de ses chefs-d'oeuvre. Un jour, la princesse, qui s'ennuyait au Ciel descendit se promener sur terre. Là elle rencontra un jeune vacher que tout le monde surnommait le Bouvier (Kengyû). Ils tombèrent immédiatement amoureux l'un de l'autre. Insatisfaite de sa vie solitaire au Ciel et de la surveillance sévère de son père, la Tisserande rêvait d'un amour passionné, d'un avenir heureux et d'une vie paisible. Elle décida donc de rester sur terre auprès de son compagnon le Bouvier. Ils formèrent alors un couple inséparable. L'homme travaillait aux champs et la femme tissait...
Quelques années passèrent; de leur amour un garçon puis une petite fille naquirent.
Mais bientôt l'empereur céleste, mis au courant de la nouvelle vie de sa fille, entra dans une colère violente et envoya un génie chercher sa fille pour la ramener au Ciel. Séparée de son mari et de ses enfants, la princesse se mit à pleurer de douleur. Constatant la disparition de sa bien aimée, le Bouvier plaça ses enfants dans deux paniers aux deux bouts d'une planche et partit à sa recherche. Mais au moment où il s'apprêtait à rattraper son épouse captive d'un génie céleste, la femme de l'Empereur apparut et fit naître d'un geste de la main une rivière large, profonde et aux eaux tumultueuses qui stoppa l'avancée du Bouvier. Très affligé, ce dernier ne voulut pas quitter le bord de la rivière.
Et sur la rive opposée, la Tisserande ne cessait pas de verser des larmes, restant sourde aux injonctions répétées de son père de reprendre son travail de tissage céleste.
Devant tant d'obstination, l'empereur fit une concession: il permit à sa fille de retrouver son amant une fois l'an.
Depuis, chaque année, le septième jour du septième mois du calendrier lunaire, les pies célestes forment une passerelle provisoire au-dessus de la Voie Lactée (Ama no gawa), sur laquelle les amants stellaires: Véga (la Tisserande) et Altaïr (le Bouvier), renouvellent leur serment d'amour.
On dit qu'à l'aube de ce jour, il bruine souvent; ce sont les larmes de la princesse Véga qui, serrant ses enfants contre elle et tenant tendrement la main de son mari, pleure tristement.


En réalité ce sont les constellations du "bouvier" (Altaïr) et de la "tisserande" (Vega) qui se rapprochent dans l'univers uniquement à ce moment de l'année, et c'est l'occasion pour tous de contempler les étoiles tout en se réjouissant du bonheur des retrouvailles de ces "deux amants".
En guise de célébration, on trouve au Japon de nombreuses et très belles branches de bambou à cette époque. La tradition veut que l'on écrive des voeux sur des papiers de couleurs, que l'on accroche à ces branches de bambou décorées.

Ils en ont installé un tout petit joli à la résidence, mais d'autres bien plus imposants sont mis en place à différents endroits en ville.

Nous avons inscrit nos voeux au "Mosaic" (un complexe de cafés-restaurants-boutiques) un peu en avance avec les aminches la semaine dernière. Qu'est-ce que Antonio a bien pu demander aux amants du milkyway...? Une jolie bouée Spiderman pour aller jouer à la mer peut-être?
(Quand à mon voeu, il semble aussi bien d'une part très bien parti qu'il semble un peu compromis d'une autre... Life is a complex thing!)







Le français, c'est une langue trop IN, quoi qu'en dise le maire de Tokyo





Cela appelle invariablement les cris du coeur des petites nymphettes. "Kakkoîîîî!!!" (bien monter dans les aigüs extrêmes sur les "î" pour le faire selon les règles de l'art). "La claaaaasse!"