samedi, juillet 16, 2005

"Kss kss kss kss kss", le choeur connait son texte

On comprend que l'on est vraiment au climax de l'été quand ce n'est plus le réveil qui vous sort du lit à sept heures du matin, mais bien le concert orchestré par les cigales du quartier qui allègrement s'en donnent à coeur joie - et gorge déployée - sous les fenêtres.
(Il faut l'entendre pour le croire.)
On sait dès lors qu'il ne sera plus nécessaire de nourrir de tendres mais naïfs espoirs: la température ne repassera pas sous la barre des 30 degrés et le fuurin (la clochette censée apporter un sentiment de faîcheur en tintant sous la brise) restera muet et immobile pour un bon moment.


"Tsuki kane mo hibiku yô nari, semi no koe." ("A tolling bell resounding is the cicadas' song"), Bashô, 1689.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

♪♪ semi no koe wo kiku tabi ni ... ♪♪
à chacun son karaoké, hein !

Nocturnal Azure a dit…

Tiens, j'avais pensé à la même chose!