Tout le monde l'a finalement compris, le chafouin chauffer savait en effet tres bien jusqu'ou il devait conduire son carosse (ainsi que Cendrillon). Et moi qui avait marronne dans mon jus pendant tout ce temps. Mais pas le temps d'exprimer mon ire, le voici qui m'annonce notre arrivee a Minato-jima, cette terre nee de la chere betonneuse de l'homme et de son esprit architecturalement aventureur, plus anglaisement et communement appelee "Port Island" .
Mon angoisse premiere en entendant le mot "ile artificielle" froler mon oreille, est alors d'y voir toute chose repondre a ce critere de non-naturalite (tours, vegetation-plastique, lumiere solaire par neons interposes, hommes-robots, fusees,... un brin de "Cinquieme Element" dans l'air en quelque sorte).
Mais a bien regarder la route defiler, je ne vois, apres un passage oblige par des zones de chantiers, qu'un espace plus ou moins fidele a l'idee que l'on peut avoir d'une banlieue residencielle a la japonaise, avec des alignements d'immeubles d'habitations,... et pas grand chose d'autre.
Mais miracle des miracles: dans les rues, des arbres! (Des vrais! Sur une fausse terre! Fort, non?)
On est loin de voir la se mettre en place un embryon de foret amazonienne, mais une petite presence verte dans cette urbanitude rassure tout de meme mon subit besoin d'oxygene. (si si, urbanitude, on dit)
Et finalement, en plein MILIEU (click and see), ou presque, je decouvre ma nouvelle maison...
mercredi, octobre 13, 2004
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