C'est la version japonaise d'un proverbe bien connu...
Heureusement que pour eviter la mort des petits vieux (et de tout le monde en general), le Japon a invente un mot magique: "climatiseur". On le prononce comme ca ici: "aaaaaahhclimisgooood!"
Malgre les effets secondaires de rechauffement de l'air qu'on lui connait, la clim reste en general l'ami de tout autochtone digne de ce nom. Donc dans une demarche d'immersion totale aux coutumes du pays, je loue desormais moi-meme les bienfaits de cette invention dispensant l'air salvateur. Mais attention au pouvoir addictif de la bete! Car s'il apaise effectivement la lourdeur des lieux de vie (et de consommation bien sur), il rend le moment d'affronter le monde exterieur assez cruel...
So "a consommer, mais avec moderation", comme diraient nos amis redacteurs de la loi Evin.
Bref, il est maintenant temps de reprendre un peu le recit de la semaine passee! (Du moins dans la limite de ce que l'on peut decemment ecrire en une demi-heure)
Mardi dernier: aterrissage au Kansai International Airport, without any trouble, a part que j'ai oublie le badge que je suis censee m'accrocher afin d'etre reconnue a la sortie. Je me vois deja errant dans toute l'aeroport, puis toute la region a la recherche de mon adresse pour finalement sympathiser avec un groupe de sans abris vivant sous un pont, et m'installler avec eux.
Bon, il se trouve qu'une autre francaise a fait le voyage dans le meme avion, possede bien le fameux badge, et me propose gracieusement de le "partager". Mh, dommage pour la vie de boheme, je me dis, mais apres tout, les gens qui nous attendent normalement vont juste nous cocher sur une liste et nous donner de l'argent, ce qui ne veut pas dire que j'aurais pour autant une destination (pour l'heure ma seule indication etant "universite de Kobe", tandis que ma "collegue" a deja tous les renseignements necessaires: adresse, telephone, nom de son maitre de recherche, etc). Voyons, avec l'argent je peux surement me procurer un sac de couchage, c'est toujours ca pour les soirs d'hivers, parce que sous les ponts, ca doit quand meme venter un peu...
Apres le passage a l'immigration et les bagages en main, nous sortons, et reperons les etudiants qui nous attendent. Apparement, toujours pas de trace de ma destination exacte sur les papiers, mais mon nom est inscrit dessus, c'est deja ca. Une heure plus tard, on m'indique un taxi qui m'attend. Est-ce que je suis censee donner une adresse, forcement la question se pose. Le chauffeur me demande "a Kobe c'est bien ca?", ce a quoi j'agree. "Oui, a Kobe,... quelque part."
Ca a l'air de suffir, puisque deja nous demarrons, et que le chauffeur (qui conduit a droite, mais sur la voie de gauche, un truc d'insulaire ca) commence a me raconter sa vie. Puis je m'endors vite, non pas sans avoir revu Rinku town, ma destination de l'annnee passee, qui reste un petit moment de bonheur grave dans ma tete. Quand je me reveille, je reconnait le decor de Kobe. Du moins avec plus de buildings et de zones en travaux que ne laissaient voir les photos trouvees sur internet, mais avec tout de meme cette particularite majeure d'etre coincee entre mer et montagnes. La je vois monsieur le taxidriver sortir un plan. Mais... mais... est-ce que par hasard le bougre saurait ou il faut aller?, me dis-je dans un mi-soulagement/mi-grognement. C'est alors que nous prenons la route de Port Island, l'ile artificielle qui se trouve dans la baie...
(Le suspense est immense! Mais que va-t-il se passer???
...A suivre!)
mardi, octobre 12, 2004
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