En référence à un célèbre proverbe suédois antique qui dit: "Comme tes pairs dans le passé l'ont fait pour toi, toi aussi la jeunesse tu soutiendras", je me lance dans la mêlée, en publiciant fièrement mes suivants générationnels...
Focus, News, Headline: ma cousine a ouvert son blog! Elena, 13 ans trois quart (l'âge où l'on ne minimise pas l'importance du détail), élève de quatrième, un joli palmarès de Hermione Granger à qui tout réussit, et maintenant Celtikcats,un skyblog-de-djeunz-hype-and-in-da-move(!) sur le curriculum. Sérieusement, la relève est assurée; alors que demande le peuple?
Pour le vin et les jeux de cirque, on verra plus tard.
lundi, décembre 26, 2005
mardi, décembre 06, 2005
Six décembre: reprise du service
Bon, j'espère qu'il va retrouver ma trace CETTE ANNEE AU MOINS, the uncle with the cross and the donkey.
Allez fais un effort buddy, ce n'est pas comme si il fallait encore prendre la route de la soie à l'envers et traverser les mers!
Man...I'm sp longing for my sweet honey&spices rye bread with some prismatic sugarcoating on the top... (T^T)
Superficial gal.
lundi, décembre 05, 2005
Fiction
Cornered
Je courais, courais. Mais mes jambes me portaient mal, et j’aurais pu trébucher à chaque pas, tant ces membres, autrefois si fidèles s’emmêlaient férocement. Paquet de neige immonde et impraticable, tu auras ma peau. C’était le cas de le dire.
Comme elle était loin mon heure de gloire! Celle où un tour de piste bien engagé me menait encore au sommet, où toute la douleur d’apprendre et de me battre contre moi même avait un sens, un sens profond, un sens de vie! Une époque où je me sentais propulsée par des moteurs inégalables, et le soutien des foules, l’ire et la sueur sur le visage de mes adversaires, ses bras à lui, tendus, qui m’attendaient toujours avec ferveur à quelques mètres de l’arrivée, sans parler du podium et ses marches impraticables que l’on voulait plus que tout gravir, toutes ces choses-là me donnaient plus d’adrénaline et de rage de vaincre encore que n’importe quel produit bassement dopant dont le Dr. Pauschin faisait son beurre en bordure de stade.
Mais les études parlent par elles-mêmes. On gère beaucoup mieux son propre stress lorsque l’on ne se retrouve pas acculé, que l’on ne pert pas la maîtrise de ses prérogatives. En d’autres termes, lorsque l’on se pousse au bout, mais de son propre chef. La situation était loin de s’y prêter, mais ce qui me vint alors à l’esprit à ce moment précis fut une de ces études scientifiques effectuées sur des rats de laboratoire, visant à éclaircir - tantôt cognitivement parlant, tantôt physiologiquement parlant - “la machine Homme”. On choisissait deux spécimens de rats blancs, l’un dominant et l’autre dominé, et l’on mettait en place un système de décharge électrique passant à travers la queue des animaux. La seule différence venait du fait que le dominant avait à portée de ses pattes avant un bouton d’interrupteur lui permettant de pouvoir faire cesser, quand et si il le désirait, l’agression sur lui-même et son inférieur par une simple pression en avant, tandis que le dit inférieur n’avait rien pour lui, et ne pouvait s’en remettre qu’au “bon vouloir” du rat dominant. Autopsie. L’étude des viscères des deux animaux avait été sans appel: le second avait révélé en son sein une surabondance de sécrétions liées à la sensation de stress, tandis que le premier s’était auto-régulé de manière constante durant tout le temps de l’expérience, et rien dans ses organes ne se faisait donc le reflet d’une quelconque sur-excitation psychique. Analyse. Celui qui, d’une manière ou d’une autre, est en mesure de dominer la situation dans laquelle il se trouve projetté, aussi fâcheuse soit elle, a proportionnellement autant de chances de ne pas plier sous le stress. On en tirait ensuite les conclusions voulues en adéquation avec l’humain, notamment sa relation au travail, où on décrétait que sa capacité à endurer des temps de labeur était tout à fait conséquente dès lors qu’il en ressentait un certain contentement.
J’étais vraiment la reine des idiotes. Jamais je n’aurais dû me rappler de cela. Du contentement, comment, moi, pouvais-je en ressentir à l’instant présent? La compétition, un stupide accident ménager m’en avait privé pour toujours, le monde sportif avait vite fait de reléguer mon souvenir au fond d’un vieux carton crasse jamais réouvert, ces bras tendus qui m’apportaient tant de réconfort en bout de piste s’étaient finalement enroulés autour de la taille de quelqu’un d’autre, je n’étais plus personne pour personne. Et pire que tout, le vent glacial de janvier me sifflait avec violence dans les oreilles, et ma vue était troublée par l’effort surhumain que je tentais d’accomplir en foulant à grandes enjambées maladroites cette terre en liseré de forêt, plus perdu encore au milieu de nulle part qu’une improbable oasis dans le désert. Je voulais crier. Je ne pouvais même pas. Qui m’aurait entendu de toutes façons?
Tout ce qui sortait de ma bouche était un enchaînement de halètements douloureux et désespérés. Je m’écroulai bientôt au pied d’un arbre. Dans toute cette poudreuse, “Droite” avait réussi à faire un croche-pied à “Gauche”, annonçant donc avec langueur la fin de ma course. Je me retournai et vis l’ombre de mon poursuivant s’approcher sur moi dans un râle, son assaillante et longue lame portée en exergue à bout de bras. Lui aussi était essoufflé par l’effort, c’était flagrant. Ce sera au moins ça que je lui aurai pris. En échange de ma vie. Peut-être que lui aussi mourrait d’ailleurs, qui sait, il était possible qu’il choisisse d’en finir après cela. Reste que c’était amèr de savoir que son système d’enzymes gérerait sûrement beaucoup mieux la situation que moi.
Je courais, courais. Mais mes jambes me portaient mal, et j’aurais pu trébucher à chaque pas, tant ces membres, autrefois si fidèles s’emmêlaient férocement. Paquet de neige immonde et impraticable, tu auras ma peau. C’était le cas de le dire.
Comme elle était loin mon heure de gloire! Celle où un tour de piste bien engagé me menait encore au sommet, où toute la douleur d’apprendre et de me battre contre moi même avait un sens, un sens profond, un sens de vie! Une époque où je me sentais propulsée par des moteurs inégalables, et le soutien des foules, l’ire et la sueur sur le visage de mes adversaires, ses bras à lui, tendus, qui m’attendaient toujours avec ferveur à quelques mètres de l’arrivée, sans parler du podium et ses marches impraticables que l’on voulait plus que tout gravir, toutes ces choses-là me donnaient plus d’adrénaline et de rage de vaincre encore que n’importe quel produit bassement dopant dont le Dr. Pauschin faisait son beurre en bordure de stade.
Mais les études parlent par elles-mêmes. On gère beaucoup mieux son propre stress lorsque l’on ne se retrouve pas acculé, que l’on ne pert pas la maîtrise de ses prérogatives. En d’autres termes, lorsque l’on se pousse au bout, mais de son propre chef. La situation était loin de s’y prêter, mais ce qui me vint alors à l’esprit à ce moment précis fut une de ces études scientifiques effectuées sur des rats de laboratoire, visant à éclaircir - tantôt cognitivement parlant, tantôt physiologiquement parlant - “la machine Homme”. On choisissait deux spécimens de rats blancs, l’un dominant et l’autre dominé, et l’on mettait en place un système de décharge électrique passant à travers la queue des animaux. La seule différence venait du fait que le dominant avait à portée de ses pattes avant un bouton d’interrupteur lui permettant de pouvoir faire cesser, quand et si il le désirait, l’agression sur lui-même et son inférieur par une simple pression en avant, tandis que le dit inférieur n’avait rien pour lui, et ne pouvait s’en remettre qu’au “bon vouloir” du rat dominant. Autopsie. L’étude des viscères des deux animaux avait été sans appel: le second avait révélé en son sein une surabondance de sécrétions liées à la sensation de stress, tandis que le premier s’était auto-régulé de manière constante durant tout le temps de l’expérience, et rien dans ses organes ne se faisait donc le reflet d’une quelconque sur-excitation psychique. Analyse. Celui qui, d’une manière ou d’une autre, est en mesure de dominer la situation dans laquelle il se trouve projetté, aussi fâcheuse soit elle, a proportionnellement autant de chances de ne pas plier sous le stress. On en tirait ensuite les conclusions voulues en adéquation avec l’humain, notamment sa relation au travail, où on décrétait que sa capacité à endurer des temps de labeur était tout à fait conséquente dès lors qu’il en ressentait un certain contentement.
J’étais vraiment la reine des idiotes. Jamais je n’aurais dû me rappler de cela. Du contentement, comment, moi, pouvais-je en ressentir à l’instant présent? La compétition, un stupide accident ménager m’en avait privé pour toujours, le monde sportif avait vite fait de reléguer mon souvenir au fond d’un vieux carton crasse jamais réouvert, ces bras tendus qui m’apportaient tant de réconfort en bout de piste s’étaient finalement enroulés autour de la taille de quelqu’un d’autre, je n’étais plus personne pour personne. Et pire que tout, le vent glacial de janvier me sifflait avec violence dans les oreilles, et ma vue était troublée par l’effort surhumain que je tentais d’accomplir en foulant à grandes enjambées maladroites cette terre en liseré de forêt, plus perdu encore au milieu de nulle part qu’une improbable oasis dans le désert. Je voulais crier. Je ne pouvais même pas. Qui m’aurait entendu de toutes façons?
Tout ce qui sortait de ma bouche était un enchaînement de halètements douloureux et désespérés. Je m’écroulai bientôt au pied d’un arbre. Dans toute cette poudreuse, “Droite” avait réussi à faire un croche-pied à “Gauche”, annonçant donc avec langueur la fin de ma course. Je me retournai et vis l’ombre de mon poursuivant s’approcher sur moi dans un râle, son assaillante et longue lame portée en exergue à bout de bras. Lui aussi était essoufflé par l’effort, c’était flagrant. Ce sera au moins ça que je lui aurai pris. En échange de ma vie. Peut-être que lui aussi mourrait d’ailleurs, qui sait, il était possible qu’il choisisse d’en finir après cela. Reste que c’était amèr de savoir que son système d’enzymes gérerait sûrement beaucoup mieux la situation que moi.
samedi, novembre 26, 2005
Première neige sur Paris
vendredi, octobre 07, 2005
mercredi, septembre 21, 2005
☆It's CelebraTION, for GraduaTION☆
Maintenant que j'ai obtenu ça:
Il va bien falloir faire la fête avec ça:
C'est dur la vie, quand on est diplômé...
...
Hiiiiiiiii、卒業したああああ!!!! I'm graduated!!! J'ai fini et validé mes études à l'université de Kôbe!!!
Ca y est, je peux rentrer au pays sans porter toute la honte du monde sur moi, mes ancêtres et ma descendance maintenant! Tenez vous prêts petits mangeurs de grenouilles du dimanche, je fais trente heures de chouille, puis je grimpe dans le premier coucou qui passe, and then... I fly back!
Il va bien falloir faire la fête avec ça:
C'est dur la vie, quand on est diplômé...
...
Hiiiiiiiii、卒業したああああ!!!! I'm graduated!!! J'ai fini et validé mes études à l'université de Kôbe!!!
Ca y est, je peux rentrer au pays sans porter toute la honte du monde sur moi, mes ancêtres et ma descendance maintenant! Tenez vous prêts petits mangeurs de grenouilles du dimanche, je fais trente heures de chouille, puis je grimpe dans le premier coucou qui passe, and then... I fly back!
lundi, septembre 19, 2005
Just lie down, and tell me about your babyhood
Selon le médecin généraliste qui a examiné Babyscreen Osaka ce week-end, la bête, qui a manifestée des désordres de plus en plus incontrôlés ces huit derniers mois, n'est pourtant atteinte d'aucun trouble physique...
Et de continuer qu'il faut par contre reconnaître une déficience du côté ... psychologique de la chose! °_°;
Mon ordinateur fait de la dépression!! Dieu, mais où va le monde?
Et de continuer qu'il faut par contre reconnaître une déficience du côté ... psychologique de la chose! °_°;
Mon ordinateur fait de la dépression!! Dieu, mais où va le monde?
mercredi, septembre 14, 2005
Egrainage du temps, engrenage des idées
Ca y est, le grand travail d'empaquetague, de sous-pesage, et de (slight) "rengeage" a finalement commencé dans la D506. Ces jours-ci je passe mon temps à faire mes adieux à tous ceux qui partent (à ceux qui restent aussi d'ailleurs) et à agiter des tonnes de mouchoirs blancs. Malgré tout j'ai encore du mal à réaliser qu'il ne reste plus qu'une petite poignée de grains dans le sablier kobéîen, et qu'un "nouveau saut" m'attend là, juste au bout du nez.
On va faire comme si ça n'existait pas, et continuer à traîner tranquillement ses savates usées au supermarché tous les jours et remplir son frigo de sparkling water en sifflotant la dernière mélodie de Nakashima Mika. Yeah, let's do that.
On va faire comme si ça n'existait pas, et continuer à traîner tranquillement ses savates usées au supermarché tous les jours et remplir son frigo de sparkling water en sifflotant la dernière mélodie de Nakashima Mika. Yeah, let's do that.
lundi, septembre 12, 2005
Elections législatives anticipées du 11/09
Koizumi l'a emporté haut la main, et repart pour un deuxième tour de carrousel, euh, de pouvoir, avec évidemment en tête de liste des choses urgentes à mener à terme: la poursuite des réformes et des privatisations.
Une mode.
Remarquez c'était à prévoir, sa chevelure argentée doucement ondulée fait toujours autant de ravages chez les ménagères, et puis, plus largement, on remarque que la tendance: ces dernières années, où que ce soit, le glas sonne toujours deux fois ...
Une mode.
Remarquez c'était à prévoir, sa chevelure argentée doucement ondulée fait toujours autant de ravages chez les ménagères, et puis, plus largement, on remarque que la tendance: ces dernières années, où que ce soit, le glas sonne toujours deux fois ...
dimanche, septembre 11, 2005
And so they when out of town, looking for some adventure
On y revient, sur ce voyage à Hokkaidô.
Tout d'abord, des petites rectifications; il y a eu BEAUCOUP plus de correspondances de train que ce que je croyais avant de partir, et malgré le guide salvateur des chemins de fers (offrant le planning horaire de toutes les lignes) toujours sous le coude, nous n'avons pas pu nous "résoudre" à arriver à destination en 3 jours, et avons finalement mis la bagatelle de 79 heures, du dimanche matin aux aurores au mercredi en début d'après-midi, pour rejoindre Sapporo.
Il en fut donc ainsi:
4 septembre:
Port Island > Kôbe > Maibara > Nagoya > Toyohashi > Shizuoka >Trucmuch-ville-j'ai-oublié > Atami > Tôkyô >Takasaki. (minuit, on a une heure à attendre pour le train de nuit.)
5 septembre:
Takasaki> Niigata > Sakata > Akita > Aomori. Nuit dans une auberge de jeunesse dans la campagne environnante.
6 septembre:
Aomori ferry terminal > Hakodate > Mori. (une nuit improvisée au fin fond de la campagne sous la pluie du typhon approchant, finalement terminée dans le salon du domicile d'une Mama de bar entre 2 et 6h du matin, entre un caniche dérangé muni d'une couche et les précieux insectes en aquarium du petit-fils de la maison. Incongru, inédit, inexpecté.)
7 septembre:
Mori > Oshamanbé > Otaru > puis Sapporo.
Beaucoup de voyage donc, de booty endoloris par les sièges (et ... les sols des trains de nuits), d'endroits traversés, de climats perturbés (on a cassé combien de parapluies? Deux? Trois?) et d'accents provinciaux changeants, une grande traversée sans vrai sommeil nocturne pour moi qui - plus que l'objectif final - a été appréciable comme expérience en tant que telle. (Enfin je le prends sûrement cela parce qu'il a fallu que je monte dans un avion Sapporo-Osaka une courte nuit plus tard ^-^; Trajet d'1h45... fou)
J'ai tenté de rédiger un résumé de cette expérience un peu hors du commun, mais après plus d'une heure, cela n'avait plus rien d'un résumé, et devenait fastidieux à mener à terme, alors je me contente ici de poster une selection de photos en proposant de futurs détails (oraux? ^^) pour ceux qui le demanderont. C'est que le retour en France n'a jamais été plus proche que maintenant...
Un clic pour agrandir :-)
Harendra et Claire (plus communément Harry et Buckey, où quand l'amour dit "fais moi mal"), strangulation à Shizuoka
Un couloir entre deux rames pour le train de nuit en direction de Niigata: on est pas snobs au point de prendre des réservations de places! Ha!
Le Youth Hotel dans la banlieue d'Aomori (étonnament clean, surprenant après l'expérience de la "Uno House" de Kyôto... un amer lointain souvenir)
Depuis le ferry nous menant de Honshû à Hokkaidô: 4 heures de trajet
La mer semble calme mais le vent était déchaîné (heureusement, nous avions un intérieur, bien au chaud)
De l'autre côté des eaux: Hakodate. La gare JR.
Le monde tourne mal? Pas de souci, Ultraman préserve la paix.
La gare de l'inoubliable village de Mori au moment où elle nous ferme la porte au nez
Souriez guys, vous au moins vous avez réussi à dormir
Les crabes, fierté locale de Hokkaidô se laissent faire une publicité d'enfer jusque sur le bitume
La gare de Sapporo
id.
Pas de doute: nous ne sommes pas trompés de direction, le panneau assure que l'on est sur la bonne île
"La République des Râmen", un étage de restaurants entier consacrés à cette cuisine si réputée à Sapporo (Les râmen sont à Sapporo ce que les takoyaki -les boulettes de pâte frîtes au pouple- sont à Osaka, et ce n'est pas peu dire...). Buckey pose après bombance.
Insolite perchoir
Une tour de Sapporo version Parfait-crème glacée-fruits-sucre-coulis, ça ne tente personne? Elle ne vaut que la bagatelle de 60000 Yen (450 euros!), ce serait dommage d'hésiter!
La vraie en impose aussi, mais elle n'est pas à vendre. Ni a lécher.
Two girls, two beers, harmony.
Pause collation entre deux séances de strangulations pincements et coups de poings. Il faut bien recharger les batteries.
Plus que tout, ce roadtrip aura eu la curiosité d'avoir un fort goût de "rentrée littéraire"...
Il a bien fallu les combler de quelque chose, ces 4 jours de voyage! Et ce sont les bagages qui ont souffert, si l'on considère qu'en plus d'être déjà bien chargé de livres nous avons fait plusieurs étapes dans les grandes librairies Kinokuniya rencontrées sur notre chemin. (celle de Tôkyô est ENORME! Mais la démesure va si bien à cette ville...)
Abîme plongeante
(On remarquera quelques points communs dans les lectures...)
Du coup, Harry s'est pris pour Sillas, le moine fanatique tueur du Da Vinci Code. (la capuche c'est bien, mate, mais pour le côté "albinos" du personnage, ce n'est pas encore tout à fait ça...)
The lovers-fellows rentrent demain, il me tarde d'entendre le récit de la fin de ce drôle de séjour qui, sans que cela le rende moins interressant, était loin de toute prévision.
Tout d'abord, des petites rectifications; il y a eu BEAUCOUP plus de correspondances de train que ce que je croyais avant de partir, et malgré le guide salvateur des chemins de fers (offrant le planning horaire de toutes les lignes) toujours sous le coude, nous n'avons pas pu nous "résoudre" à arriver à destination en 3 jours, et avons finalement mis la bagatelle de 79 heures, du dimanche matin aux aurores au mercredi en début d'après-midi, pour rejoindre Sapporo.
Il en fut donc ainsi:
4 septembre:
Port Island > Kôbe > Maibara > Nagoya > Toyohashi > Shizuoka >Trucmuch-ville-j'ai-oublié > Atami > Tôkyô >Takasaki. (minuit, on a une heure à attendre pour le train de nuit.)
5 septembre:
Takasaki> Niigata > Sakata > Akita > Aomori. Nuit dans une auberge de jeunesse dans la campagne environnante.
6 septembre:
Aomori ferry terminal > Hakodate > Mori. (une nuit improvisée au fin fond de la campagne sous la pluie du typhon approchant, finalement terminée dans le salon du domicile d'une Mama de bar entre 2 et 6h du matin, entre un caniche dérangé muni d'une couche et les précieux insectes en aquarium du petit-fils de la maison. Incongru, inédit, inexpecté.)
7 septembre:
Mori > Oshamanbé > Otaru > puis Sapporo.
Beaucoup de voyage donc, de booty endoloris par les sièges (et ... les sols des trains de nuits), d'endroits traversés, de climats perturbés (on a cassé combien de parapluies? Deux? Trois?) et d'accents provinciaux changeants, une grande traversée sans vrai sommeil nocturne pour moi qui - plus que l'objectif final - a été appréciable comme expérience en tant que telle. (Enfin je le prends sûrement cela parce qu'il a fallu que je monte dans un avion Sapporo-Osaka une courte nuit plus tard ^-^; Trajet d'1h45... fou)
J'ai tenté de rédiger un résumé de cette expérience un peu hors du commun, mais après plus d'une heure, cela n'avait plus rien d'un résumé, et devenait fastidieux à mener à terme, alors je me contente ici de poster une selection de photos en proposant de futurs détails (oraux? ^^) pour ceux qui le demanderont. C'est que le retour en France n'a jamais été plus proche que maintenant...
Un clic pour agrandir :-)
Harendra et Claire (plus communément Harry et Buckey, où quand l'amour dit "fais moi mal"), strangulation à Shizuoka
Un couloir entre deux rames pour le train de nuit en direction de Niigata: on est pas snobs au point de prendre des réservations de places! Ha!
Le Youth Hotel dans la banlieue d'Aomori (étonnament clean, surprenant après l'expérience de la "Uno House" de Kyôto... un amer lointain souvenir)
Depuis le ferry nous menant de Honshû à Hokkaidô: 4 heures de trajet
La mer semble calme mais le vent était déchaîné (heureusement, nous avions un intérieur, bien au chaud)
De l'autre côté des eaux: Hakodate. La gare JR.
Le monde tourne mal? Pas de souci, Ultraman préserve la paix.
La gare de l'inoubliable village de Mori au moment où elle nous ferme la porte au nez
Souriez guys, vous au moins vous avez réussi à dormir
Les crabes, fierté locale de Hokkaidô se laissent faire une publicité d'enfer jusque sur le bitume
La gare de Sapporo
id.
Pas de doute: nous ne sommes pas trompés de direction, le panneau assure que l'on est sur la bonne île
"La République des Râmen", un étage de restaurants entier consacrés à cette cuisine si réputée à Sapporo (Les râmen sont à Sapporo ce que les takoyaki -les boulettes de pâte frîtes au pouple- sont à Osaka, et ce n'est pas peu dire...). Buckey pose après bombance.
Insolite perchoir
Une tour de Sapporo version Parfait-crème glacée-fruits-sucre-coulis, ça ne tente personne? Elle ne vaut que la bagatelle de 60000 Yen (450 euros!), ce serait dommage d'hésiter!
La vraie en impose aussi, mais elle n'est pas à vendre. Ni a lécher.
Two girls, two beers, harmony.
Pause collation entre deux séances de strangulations pincements et coups de poings. Il faut bien recharger les batteries.
Plus que tout, ce roadtrip aura eu la curiosité d'avoir un fort goût de "rentrée littéraire"...
Il a bien fallu les combler de quelque chose, ces 4 jours de voyage! Et ce sont les bagages qui ont souffert, si l'on considère qu'en plus d'être déjà bien chargé de livres nous avons fait plusieurs étapes dans les grandes librairies Kinokuniya rencontrées sur notre chemin. (celle de Tôkyô est ENORME! Mais la démesure va si bien à cette ville...)
Abîme plongeante
(On remarquera quelques points communs dans les lectures...)
Du coup, Harry s'est pris pour Sillas, le moine fanatique tueur du Da Vinci Code. (la capuche c'est bien, mate, mais pour le côté "albinos" du personnage, ce n'est pas encore tout à fait ça...)
The lovers-fellows rentrent demain, il me tarde d'entendre le récit de la fin de ce drôle de séjour qui, sans que cela le rende moins interressant, était loin de toute prévision.
vendredi, septembre 09, 2005
なんでやねん!
Ou comment une saleté de paperasserie administrative m'a fait revenir à Kôbe en urgence (aïe les fesses du portefeuille, le billet d'avion) et a coupé mes vacances de moitié...
Well done, babe!
Enfin, il y a eu des bonnes choses, j'ai tout de même pu boire une Sapporo Beer à la source! (si si, là-bas la célèbre bière s'écoule directement des montagnes) Cheers!
Sous peu le récit photo de ces quatres jours de train à travers le Japon, et ces...hum, quelques heures dans la ville maîtresse de Hokkaidô... ^-^;
Well done, babe!
Enfin, il y a eu des bonnes choses, j'ai tout de même pu boire une Sapporo Beer à la source! (si si, là-bas la célèbre bière s'écoule directement des montagnes) Cheers!
Sous peu le récit photo de ces quatres jours de train à travers le Japon, et ces...hum, quelques heures dans la ville maîtresse de Hokkaidô... ^-^;
samedi, septembre 03, 2005
Year 0 in the North
Nice breeze, lavender fields, wilds horses and miso râmen...
HOKKAIDO NOUS VOILA! Youhouh, enfin les vacances!
Harry, Bucky et moi-même levons le camp pour la grande aventure dans six heures exactement (départ 5 heures trente du matin, comme les ascètes, c'est bon pour le moral!); les gaijin partent en vadrouille.c'est le grand branlebas de combat à la rejidensu!
Il nous faudra pas moins de trois jours de train pour se arriver là-bas, avec un itinéraire plus ou moins défini de la façon suivante:
Kôbe > Maibara > Nagoya > Shizuoka > Tôkyô > Niigata > Aomori > Hakodate > and finally Sapporo! (qui sera le point de chute mais pas pour autant le point final de ce road trip au fin fond du monde ^-^)
Pour éclairer un peu les lanternes géographiques, Hokkaidô, c'est là, tout au Nord:
(et considérez que Kôbe est un peu à gauche du point d'Osaka dans la partie méridionale de Honshû, donc oui, ça en fait une trotte en petit train... )
(haaa, j'y peux rien, décidément l'actualité m'empêche de raconter mes histoires de café... bon c'était pas "si" important que ça, d'accord... mais tout de même)
On revient le 12 par le Ferry! D'ici là portez vous bien!
Celui ou celle qui trouve ce à quoi correspond le titre de ce post aura droit à un cadeau souvenir ;D
vendredi, septembre 02, 2005
Birth, ou la sursignifiance d'un hamburger
Mon histoire de café-dans-la-banque-dans-le-café va attendre un petit peu finalement... Il y a de l'annonce dans l'air!
Hiiiiiii!
Je suis tante!
Je suis tante!
Je suis tante!
Je suis tante!
Je suis tante!
Je suis tante!
Je suis tante!
Je suis tante!
Je suis tante!
Dire que moi, je mangeais tranquillement un steack haché japonais à la sauce barbecue, et ça m'est tombé dessus, comme ça, sans prévenir... (On ne pense jamais assez aux conséquences de nos actes, je trouve :-/ )
SOEUR, FELICITATIONS!!!! Such a happy news and a happy day!
ET PETIT LEO, BIENVENUE AU MONDE!!! (mais tu n'as pas laissé le temps à mon courrier super-timingué destiné à ta maman le temps d'arriver... tu es un peu du genre préssé, non?)
Baby boy, j'ai hâte de t'apprendre tous les trucs formellement interdits (bien pour ça qu'on les fait) qui rendent la vie incomparable: comment boire du lait chocolaté par le nez avec deux pailles, bien lancer des boules de neiges dans les cheveux des filles de l'école, sauter à cloche pied dans la boue, ...ce genre de choses :-)
Attends toi à ne pas t'ennuyer!
mercredi, août 31, 2005
Coffee storiz
Hier (ou avant-hier, la notion est un peu informe quand il est trois heures du matin passé), j'ai testé un nouveau Strabucks au coeur de Motomachi auquel je ne m'étais encore jamais rendue. L'urge du "tu testeras TOUT avant de plier bagage" en pleine action, décoiffant. Or, on peut affirmer que celui-ci présentait un concept vraiment étonnant si l'on considère le fait qu'il était couplé avec... une banque! Comme ça, dans le même rez-de-chaussée du même batîment, pof, on rentre à la fois dans l'un et dans l'autre! D'un côté le comptoir à café donc, modèle typique de base, retrouvé dans les différentes antennes, auquel on ajoute environ six tables, pas plus, dans la longueur, et de l'autre: entrée de banque, distributeur automatique ATM, écrans plasmas diffusant des nouvelles de la bourse et autres états statistiques de l'économie japonaise du jour, puis un accueil, et sur le côté un frand bureau avec des sièges en cuir servant apparement de lieu de consultation financière (le reste se poursuit au premier étage), le tout dans un décor surmoderne mais pas dénué de couleurs et un air de jazz.
En m'attablant là à siroter un café, je me suis dite après un "tiens, l'Euro prend +0,35 de valeur!" les yeux fixés sur les comptes-rendus de la bourse, que j'avais sûrement marqué un point dans le tableau des "expériences inédites" de ce bizarre monde... °_°;
Que d'aventures! Du Indiana Jones des villes ma bonne dame!
Et le propos ne s'arrête pas là, oh non! En réalité, le décor vient juste d'être mis en place...
Sauf que la suite viendra demain (ou peut-être même aujourd'hui si vous êtes sages, ou alors qu'on considère attentivement les informations que donne l'horloge électronique) :-)
Et maintenant, je m'en retourne à la chasse à la cigale, puisqu'une aventureuse a "de toute évidence" réussi à s'infiltrer subrepticement dans ma chambre aujourd'hui... (hier? aaah! suffit! que le jour se lève et que l'on y revienne plus!)
mardi, août 30, 2005
Dépoussiérage et grande messe de pétards
*Keuf keuf*. Olala, mais elle prend la poussière cette page! Scandaleux, mais que fait la maîtresse de maison?
(ah, quoi? Que me dit-on dans l'oreillette? Ce serait moi en fait?
...
Eeeh, c'est plutôt charmant ici, comme endroit... )
Pour combler un peu le vide comatique de ces derniers temps, voici une fournée de photos prises le 6 août dernier sous le pont de Port Island à l'occasion du grand festival de feu d'artifice de Kôbe. D'un coup de la vie avait surgi sur cette île endormie où il ne se passe jamais rien, et où - à l'exception de quelques bâtards errants venus de l'autre côté des mers- pas plus d'un chat n'ose mettre le pied dehors après la tombée du jour (vers..18h30/19h? :/), c'était un peu hallucinant.
Sans les "ooooooh!!!", les "sugooooooi!" (supeeeeeer!), les "kireeeeeeeiiii!!" (c'est beaaaaauuu), et autres combinaisons "oooooh sugooooiii kireeeeii" qui résonnent dans les oreilles, je reconnais qu'on pert un peu de l'essence fondamentale de ce grand rassemblement de ferveur populaire. Mais je vous enjoins à vous exclamer vous-même devant votre écran!
SUGOOOOI !
(ah, quoi? Que me dit-on dans l'oreillette? Ce serait moi en fait?
...
Eeeh, c'est plutôt charmant ici, comme endroit... )
Pour combler un peu le vide comatique de ces derniers temps, voici une fournée de photos prises le 6 août dernier sous le pont de Port Island à l'occasion du grand festival de feu d'artifice de Kôbe. D'un coup de la vie avait surgi sur cette île endormie où il ne se passe jamais rien, et où - à l'exception de quelques bâtards errants venus de l'autre côté des mers- pas plus d'un chat n'ose mettre le pied dehors après la tombée du jour (vers..18h30/19h? :/), c'était un peu hallucinant.
Sans les "ooooooh!!!", les "sugooooooi!" (supeeeeeer!), les "kireeeeeeeiiii!!" (c'est beaaaaauuu), et autres combinaisons "oooooh sugooooiii kireeeeii" qui résonnent dans les oreilles, je reconnais qu'on pert un peu de l'essence fondamentale de ce grand rassemblement de ferveur populaire. Mais je vous enjoins à vous exclamer vous-même devant votre écran!
SUGOOOOI !
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