On y revient, sur ce voyage à Hokkaidô.
Tout d'abord, des petites rectifications; il y a eu BEAUCOUP plus de correspondances de train que ce que je croyais avant de partir, et malgré le guide salvateur des chemins de fers (offrant le planning horaire de toutes les lignes) toujours sous le coude, nous n'avons pas pu nous "résoudre" à arriver à destination en 3 jours, et avons finalement mis la bagatelle de 79 heures, du dimanche matin aux aurores au mercredi en début d'après-midi, pour rejoindre Sapporo.
Il en fut donc ainsi:
4 septembre:
Port Island > Kôbe > Maibara > Nagoya > Toyohashi > Shizuoka >Trucmuch-ville-j'ai-oublié > Atami > Tôkyô >Takasaki. (minuit, on a une heure à attendre pour le train de nuit.)
5 septembre:
Takasaki> Niigata > Sakata > Akita > Aomori. Nuit dans une auberge de jeunesse dans la campagne environnante.
6 septembre:
Aomori ferry terminal > Hakodate > Mori. (une nuit improvisée au fin fond de la campagne sous la pluie du typhon approchant, finalement terminée dans le salon du domicile d'une Mama de bar entre 2 et 6h du matin, entre un caniche dérangé muni d'une couche et les précieux insectes en aquarium du petit-fils de la maison. Incongru, inédit, inexpecté.)
7 septembre:
Mori > Oshamanbé > Otaru > puis Sapporo.
Beaucoup de voyage donc, de booty endoloris par les sièges (et ... les sols des trains de nuits), d'endroits traversés, de climats perturbés (on a cassé combien de parapluies? Deux? Trois?) et d'accents provinciaux changeants, une grande traversée sans vrai sommeil nocturne pour moi qui - plus que l'objectif final - a été appréciable comme expérience en tant que telle. (Enfin je le prends sûrement cela parce qu'il a fallu que je monte dans un avion Sapporo-Osaka une courte nuit plus tard ^-^; Trajet d'1h45... fou)
J'ai tenté de rédiger un résumé de cette expérience un peu hors du commun, mais après plus d'une heure, cela n'avait plus rien d'un résumé, et devenait fastidieux à mener à terme, alors je me contente ici de poster une selection de photos en proposant de futurs détails (oraux? ^^) pour ceux qui le demanderont. C'est que le retour en France n'a jamais été plus proche que maintenant...
Un clic pour agrandir :-)
Harendra et Claire (plus communément Harry et Buckey, où quand l'amour dit "fais moi mal"), strangulation à Shizuoka
Un couloir entre deux rames pour le train de nuit en direction de Niigata: on est pas snobs au point de prendre des réservations de places! Ha!
Le Youth Hotel dans la banlieue d'Aomori (étonnament clean, surprenant après l'expérience de la "Uno House" de Kyôto... un amer lointain souvenir)
Depuis le ferry nous menant de Honshû à Hokkaidô: 4 heures de trajet
La mer semble calme mais le vent était déchaîné (heureusement, nous avions un intérieur, bien au chaud)
De l'autre côté des eaux: Hakodate. La gare JR.
Le monde tourne mal? Pas de souci, Ultraman préserve la paix.
La gare de l'inoubliable village de Mori au moment où elle nous ferme la porte au nez
Souriez guys, vous au moins vous avez réussi à dormir
Les crabes, fierté locale de Hokkaidô se laissent faire une publicité d'enfer jusque sur le bitume
La gare de Sapporo
id.
Pas de doute: nous ne sommes pas trompés de direction, le panneau assure que l'on est sur la bonne île
"La République des Râmen", un étage de restaurants entier consacrés à cette cuisine si réputée à Sapporo (Les râmen sont à Sapporo ce que les takoyaki -les boulettes de pâte frîtes au pouple- sont à Osaka, et ce n'est pas peu dire...). Buckey pose après bombance.
Insolite perchoir
Une tour de Sapporo version Parfait-crème glacée-fruits-sucre-coulis, ça ne tente personne? Elle ne vaut que la bagatelle de 60000 Yen (450 euros!), ce serait dommage d'hésiter!
La vraie en impose aussi, mais elle n'est pas à vendre. Ni a lécher.
Two girls, two beers, harmony.
Pause collation entre deux séances de strangulations pincements et coups de poings. Il faut bien recharger les batteries.
Plus que tout, ce roadtrip aura eu la curiosité d'avoir un fort goût de "rentrée littéraire"...
Il a bien fallu les combler de quelque chose, ces 4 jours de voyage! Et ce sont les bagages qui ont souffert, si l'on considère qu'en plus d'être déjà bien chargé de livres nous avons fait plusieurs étapes dans les grandes librairies Kinokuniya rencontrées sur notre chemin. (celle de Tôkyô est ENORME! Mais la démesure va si bien à cette ville...)
Abîme plongeante
(On remarquera quelques points communs dans les lectures...)
Du coup, Harry s'est pris pour Sillas, le moine fanatique tueur du Da Vinci Code. (la capuche c'est bien, mate, mais pour le côté "albinos" du personnage, ce n'est pas encore tout à fait ça...)
The lovers-fellows rentrent demain, il me tarde d'entendre le récit de la fin de ce drôle de séjour qui, sans que cela le rende moins interressant, était loin de toute prévision.