jeudi, mai 05, 2005

Sieste diurne et résonnances

Il vient de m'arriver une expérience intra-extra-sommeil incongrue. Au fur et à mesure que mon esprit s'éclaircit des doutes s'accumulent, mais voici à peu près le tableau.

Je suis dans la maison de ma mère, il y a apparement un repas avec des gens à table. Mon père est aussi là, et il regarde à gauche à droite les traveaux à effectuer pour retaper un peu la maison. Seulement plus ça va plus on se rend compte que celle-ci tombe en ruine. Le rez de chaussée passe encore, mais le premier étage devient de plus en plus critique. Apparement mon père, qui est au premier, veut éliminer un petit pan de mur pour retruscturer un peu l'espace, mais cela n'a que pour cause de rendre l'équilibre de la construction instable. En plus de quoi de l'eau commence à s'infiltrer dangereusement au premier à travers des petites crevasses bachées, et monter de plus en plus. Et tout le haut de la maison balance de droite à gauche. Ca tangue. Et ça tangue.
Le truc c'est qu'au rez-de-chaussée, personne ne se rend compte de rien, alors je décide de descendre pour - en plus de trouver des toilettes accessibles qui soulageraient une envie pressante - accepter de faire monter ma mère pour qu'elle regarde la réalité en face: à savoir que nous sommes dans une situation de danger, que le premier étage va s'écrouler sur le rez-de-chaussée si cela continue, et que dans cette option tout le monde se retrouvera "un" peu écrasé entre les deux. Etrangement je ne trouve pas de toilettes non plus en bas alors j'abandonne l'idée, et fait juste monter les escaliers à ma mère, qui réalise alors que oui, dites donc, ça tangue. Je la convains qu'on ne peut pas rester là et qu'il faut trouver un endroit, quelqu'un chez qui aller, puis je sors.
Et j'ouvre les yeux.
Je ne peux pas encore bouger, parce que je suis pas encore largement réveillée. Mais... j'ai tout de même comme l'impression qu'il y a quelque chose qui bouge. Vers la gauche, vers la droite. Ah oui, pas de doute, ça tangue, ça tangue.
Et il y aussi a comme une envie pressante...


Puis enfin, ma bibliothèque à musique passe Eiffel, qui chante "et maintenant que plus rien ne bouge, ça me glace le sang de savoir que je ne pourrais jamais plus... te revoiiiiiiiir".
Ah oui tiens, le tremblement de terre s'est arrêté.

Du coup je me rendors.

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