mardi, mai 10, 2005

La guerre froide, suite

"Le bloc de l'Est" semble s'être relancée dans une campagne de guerre psychologique à mon encontre ces derniers temps. Vivre à Berlin Ouest (aka ma chambre, la D506) n'aura définitivement pas été la meilleure chose qui me soit arrivée dans cette résidence pendant les sept mois qui se sont écoulés. Un vrai coup de malchance d'être tombée entre les trois pires taches (polano-georgio-ousbékistaines) que Port Island n'ait jamais connu -fait largement reconnu par tous-,lesquelles, malchance persistante, font également partie de mon cursus à l'université.
Outre les saloperies sur mon compte piallées dans le dos, les regards narquois, les volumes de musique poussés à fond fenêtres et portes ouvertes (et vu qu'on a pas besoin de ça pour déjà entendre TOUT, ça laisse imaginer l'ambiance), les discussions volontairement criées de la 507 à la 505 à travers mes murs -comme si de rien n'était-, la plaquette avec mon nom sur ma porte retournée face "cachée" à intervalles réguliers (différentes manières plus ou moins concrètes de bien renier mon existence), voilà maintenant que des dizaines de photos de grenouilles imprimées d'internet sont collées tôt le matin juste en face de ma porte.
Et ça les amuse ces putes :-)
On me conseille toujours de ne pas réagir et de ne pas attiser leur feu, mais ça commence à bien faire, et je crois qu'elle vont vraiment mériter une correction sous peu. On a menacé des gens d'exclusion pour moins que ça ici. Et je commence à en avoir assez d'être la tête de turc d'une bande de petites pédantes pareilles.
(eh non, tout n'était pas "que" fraternité, ambiance bon enfant, potos, farine et compagnie ici, vous n'aviez pas soupçonné? ... Ok, il y avait quand même pas mal de ça c'est vrai; mais c'était également surtout que j'avais diverses possiblités pour ne pas être au cinquième étage la plupart du temps...ce qui n'est plus vraiment le cas.)
Je souris tout de même de les voir se rendre aussi ridicules. On a du mal à y croire, mais pourtant il faut se rendre à l'évidence, c'est bien vrai: la stupidité n'a pas de limites.

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