... ça me faisait envie depuis trop longtemps, une glace Haagen Dazs au thé vert!
(tombe à la renverse de bonheur)
lundi, mai 30, 2005
lundi, mai 23, 2005
Swing girls
J'ai loué ce film il y a deux jours à Tsutaya (rental shop), et j'ai été vraiment étonnée tellement je l'ai apprécié. Peut-être un peu sceptique à la base -le thème d'un groupe de lycéennes qui décide de monter un orchestre de jazz, serait-ce vraiment passionnant?-, j'ai quand même laissé au film l'opportunité de "faire ses preuves", et je dois dire qu'au final il m'a plus que convaincu.
Un petit résumé?
Tomoko mène un groupe de filles assommées par l'ennui obligées de suivre des cours estivaux de rattrapage en maths (autrement appelés "cours de maquillage") dans un lycée de campagne. Groupe qui décide un jour de planter leur tout aussi ennuyeux professeur pour aller porter les paniers-repas oubliés au club des cuivres de l'école, qui se produit à l'occasion d'un match de baseball dans une commune voisine. Mais quelques imprévus arrivent en chemin; les filles empoisonnent sans le voir les boîtes-repas qui tombent dans l'eau d'une rizière, et bientôt tous les musiciens tombent malade. Takuo, le seul restant encore sur pied (car privé de repas), recrute de force le groupe de lycéennes flemmardes pour préparer le prochain concert, en les menaçant de réveler leur culpabilité dans l'affaire des bentô-poison. Bon moyen pour s'évincer des cours de ma(quillage)thématiques, les filles acceptent finalement l'offre. Seul problème: il apparaît que personne ne sait jouer d'un instrument à cuivre, et que la motivation n'est pas au rendez-vous non plus! Takuo, intériorisant son désespoir, tente néanmoins de les convaincre de monter un groupe de swing jazz. Pleines de grogne et de mauvaise volonté, les filles réfractaires prennent finalement conscience quand les vrais musiciens reviennent et reprennent leurs place qu'en fait... ce n'était pas si mal!
Commence alors à coups de petits boulots et de répétitions une quête à l'argent, aux instruments, à la motivation... Le groupe "alternatif " se met en place, et vise dès lors une place au concert régional des lycées! Plus de quoi s'ennuyer, maintenant elles ont un but dans leur vies!
Les personnages, volontairement caricaturaux (la tête brûlée, le coeur d'artichaud, la boulimique, la renfermée,...), avec leur accent de la campagne, offrent des situations hautes en couleurs, et l'humour omniprésent est terriblement efficace. En plus, eh oui le titre ne ment pas, ça swingue à mort-enfin ça couine à mort au début, puis ça s'améliore :D-, et la bonne humeur se transmet des deux côtés de l'écran.
Le genre de moment qui fait oublier les harrassantes heures de travail qui ont précédé, et qui offre de joyeux fous rires; bref qu'on aimerait passer plus souvent!
Swing girls, réalisé par Yaguchi Shinobu (qui avait dirigé le célèbre Waterboys), fait partie des grandes têtes d'affiches de sorties DVD ces dernières semaines, et c'est à souhaiter que le succès qui est dû à ce film fasse aussi un bon hors des frontières et soit projetté en Europe!
Ca va sûrement créer des vocations!
Quant à moi, je me rends compte que j'aime toujours autant le cinéma japonais; il y a toujours ce petit "truc" qui fait prendre la sauce, et qui marque les esprits. Si le Japon me convaint bien à 100% sur quelque chose, c'est celà.
Pour finir, voilà une petite liste "conseil" des films que j'ai vu et aimé ces trois derniers mois :
Dare mo shiranai (Nobody knows) -sorti en France-
Cha no aji (Taste of tea) -sorti en France-
Hana to Alice (Hana et Alice)
Install
et le sus-cité Swing girls
Please watch it! ^^
lundi, mai 16, 2005
Il manque juste un peu de bon timing
Il y a quelques jours, je me suis encore perdue une nouvelle fois dans une immense libraire. Le genre d'endroit, une fois que l'on y rentre, où l'on sait pertinement qu'il sera difficile d'en ressortir les mains vides. Trop d'ouvrages, trop de tentations...
Un peu honteuse -déjà tellement de livres qui s'accumulent dans ma chambre sans que j'aie le temps de les terminer!-, mais pleine de bonnes intentions, je suis repartie avec le roman "Install" de Wataya Risa.
Un premier roman pour laquelle la jeune auteur (born in 1984, yeah!) a reçu le prix Bungei à l'âge de 17 ans, avant d'enchaîner avec un autre succès critique: "Keritai senaka" en 2003 pour lequel elle a reçu en tant que plus jeune lauréate de l'histoire le célèbre prix Akutagawa.
J'avais lu le second roman l'an passé à Paris - parce que c'est mieux de faire les choses à l'envers - , outre l'histoire un peu "sans plus" j'avais trouvé le style d'écriture assez intéressant; et ayant entendu parler de l'adapatation cinématographique de "Install", le précédent, au corpus plus attirant, je me suis lancée dans l'idée de commencer par le bouquin et d'aller ensuite dans le prolongement voir le film.
Et puis muée par une envie subite de rajouter un peu de travail dans la hotte du Père-Noêl, j'ai rapidement décidé en commençant la lecture de faire de "Install" ma première expérience de traduction de roman. Un projet peut-être ambitieux quand on voit la déperdition de mon français ces derniers temps, et également le temps impressionnant que cela prend de faire des recherches de vocabulaire précises au plus près du texte (environ une heure pour deux pages si on fait ça bien), mais qui aurait sans doute l'avantage de me faire infimmement avancer sut la route cabosseuse qu'est mon aventure désepérée d'apprentissage de la langue de Murasaki Shikibu. J'ai donc pratiquement pris un abonnement aux Starbucks du centre-ville pour me plonger tranquillement dans mes lectures et remplissages de carnets (avec douze tonnes de définitions de vocabulaire à l'aide du kôjien, le dictionnaire japonais-japonais, parce que oui elle en utilise des mots compliqués à la bougresse) en sirotant nonchalament du thé à la canelle. L'activité est avant tout bénéfique à moi-même je pense, mais c'est vrai que quand j'ai commencé, je me suis dit que la petite jeunette n'avait peut-être pas énormément de chances d'être connue en France, et que je pourrai donc toujours proposer mon travail une fois terminé à quelqu'un que ça pourrait potentiellement intéresser.
Or,
...
un instinct subit m'a amené à chercher sur google des pages francophones parlant éventuellement de cet auteur, et il se trouve que je découvre que "Keritai senaka" vient tout juste d'être publié chez Picquier en avril de cette année, sous le titre "Appel du pied", et également, avec l'appel d'air lancé sur la quatrième de couverture que "Install" rejoindra les rangs des sorties de l'éditeur dès 2006.
Forcément, du coup, mon envie de me consacrer passionnément à cette traduction pendant des mois est un peu retombée.
Pas de chance.
Un peu honteuse -déjà tellement de livres qui s'accumulent dans ma chambre sans que j'aie le temps de les terminer!-, mais pleine de bonnes intentions, je suis repartie avec le roman "Install" de Wataya Risa.
Un premier roman pour laquelle la jeune auteur (born in 1984, yeah!) a reçu le prix Bungei à l'âge de 17 ans, avant d'enchaîner avec un autre succès critique: "Keritai senaka" en 2003 pour lequel elle a reçu en tant que plus jeune lauréate de l'histoire le célèbre prix Akutagawa.
J'avais lu le second roman l'an passé à Paris - parce que c'est mieux de faire les choses à l'envers - , outre l'histoire un peu "sans plus" j'avais trouvé le style d'écriture assez intéressant; et ayant entendu parler de l'adapatation cinématographique de "Install", le précédent, au corpus plus attirant, je me suis lancée dans l'idée de commencer par le bouquin et d'aller ensuite dans le prolongement voir le film.
Et puis muée par une envie subite de rajouter un peu de travail dans la hotte du Père-Noêl, j'ai rapidement décidé en commençant la lecture de faire de "Install" ma première expérience de traduction de roman. Un projet peut-être ambitieux quand on voit la déperdition de mon français ces derniers temps, et également le temps impressionnant que cela prend de faire des recherches de vocabulaire précises au plus près du texte (environ une heure pour deux pages si on fait ça bien), mais qui aurait sans doute l'avantage de me faire infimmement avancer sut la route cabosseuse qu'est mon aventure désepérée d'apprentissage de la langue de Murasaki Shikibu. J'ai donc pratiquement pris un abonnement aux Starbucks du centre-ville pour me plonger tranquillement dans mes lectures et remplissages de carnets (avec douze tonnes de définitions de vocabulaire à l'aide du kôjien, le dictionnaire japonais-japonais, parce que oui elle en utilise des mots compliqués à la bougresse) en sirotant nonchalament du thé à la canelle. L'activité est avant tout bénéfique à moi-même je pense, mais c'est vrai que quand j'ai commencé, je me suis dit que la petite jeunette n'avait peut-être pas énormément de chances d'être connue en France, et que je pourrai donc toujours proposer mon travail une fois terminé à quelqu'un que ça pourrait potentiellement intéresser.
Or,
...
un instinct subit m'a amené à chercher sur google des pages francophones parlant éventuellement de cet auteur, et il se trouve que je découvre que "Keritai senaka" vient tout juste d'être publié chez Picquier en avril de cette année, sous le titre "Appel du pied", et également, avec l'appel d'air lancé sur la quatrième de couverture que "Install" rejoindra les rangs des sorties de l'éditeur dès 2006.
Forcément, du coup, mon envie de me consacrer passionnément à cette traduction pendant des mois est un peu retombée.
Pas de chance.
samedi, mai 14, 2005
Mud story
Oops. we did it again.
Buckey et moi avons encore joué avec de la boue ce soir...,
Jeu qui consiste en un mot à savoir évidemment qui en aura le plus sur soi. Un peu le genre de choses qu'on a du mal à arrêter une fois qu'on commence... (c'est poisseux, dégoutant, hilarant).
Une fois suffisament barbouillées, nous avons ensuite voulu tourner nous-même un trailer d'enfer pour le nouvel épisode de Star Wars, en engageant un combat Jedi contre Sith (ouais! à moi le rôle de l'ultime mauvais!) dans la cuisine; mais pour tout dire mon côté obscur a refusé l'idée de rentrer dans un duel mortel contre un maître Yoda orange. Question de principe.
C'est pas grave, on a trouvé une autre occupation: se faire passer pour des extra-terrestres en s'emballant la tête dans du film plastique. Hahaha, ça fait un look sympa.
...Oh, ça va, c'est pas un crime non plus de se faire du Hénné, hein.
Buckey et moi avons encore joué avec de la boue ce soir...,
Jeu qui consiste en un mot à savoir évidemment qui en aura le plus sur soi. Un peu le genre de choses qu'on a du mal à arrêter une fois qu'on commence... (c'est poisseux, dégoutant, hilarant).
Une fois suffisament barbouillées, nous avons ensuite voulu tourner nous-même un trailer d'enfer pour le nouvel épisode de Star Wars, en engageant un combat Jedi contre Sith (ouais! à moi le rôle de l'ultime mauvais!) dans la cuisine; mais pour tout dire mon côté obscur a refusé l'idée de rentrer dans un duel mortel contre un maître Yoda orange. Question de principe.
C'est pas grave, on a trouvé une autre occupation: se faire passer pour des extra-terrestres en s'emballant la tête dans du film plastique. Hahaha, ça fait un look sympa.
...Oh, ça va, c'est pas un crime non plus de se faire du Hénné, hein.
mardi, mai 10, 2005
La guerre froide, suite
"Le bloc de l'Est" semble s'être relancée dans une campagne de guerre psychologique à mon encontre ces derniers temps. Vivre à Berlin Ouest (aka ma chambre, la D506) n'aura définitivement pas été la meilleure chose qui me soit arrivée dans cette résidence pendant les sept mois qui se sont écoulés. Un vrai coup de malchance d'être tombée entre les trois pires taches (polano-georgio-ousbékistaines) que Port Island n'ait jamais connu -fait largement reconnu par tous-,lesquelles, malchance persistante, font également partie de mon cursus à l'université.
Outre les saloperies sur mon compte piallées dans le dos, les regards narquois, les volumes de musique poussés à fond fenêtres et portes ouvertes (et vu qu'on a pas besoin de ça pour déjà entendre TOUT, ça laisse imaginer l'ambiance), les discussions volontairement criées de la 507 à la 505 à travers mes murs -comme si de rien n'était-, la plaquette avec mon nom sur ma porte retournée face "cachée" à intervalles réguliers (différentes manières plus ou moins concrètes de bien renier mon existence), voilà maintenant que des dizaines de photos de grenouilles imprimées d'internet sont collées tôt le matin juste en face de ma porte.
Et ça les amuse ces putes :-)
On me conseille toujours de ne pas réagir et de ne pas attiser leur feu, mais ça commence à bien faire, et je crois qu'elle vont vraiment mériter une correction sous peu. On a menacé des gens d'exclusion pour moins que ça ici. Et je commence à en avoir assez d'être la tête de turc d'une bande de petites pédantes pareilles.
(eh non, tout n'était pas "que" fraternité, ambiance bon enfant, potos, farine et compagnie ici, vous n'aviez pas soupçonné? ... Ok, il y avait quand même pas mal de ça c'est vrai; mais c'était également surtout que j'avais diverses possiblités pour ne pas être au cinquième étage la plupart du temps...ce qui n'est plus vraiment le cas.)
Je souris tout de même de les voir se rendre aussi ridicules. On a du mal à y croire, mais pourtant il faut se rendre à l'évidence, c'est bien vrai: la stupidité n'a pas de limites.
Outre les saloperies sur mon compte piallées dans le dos, les regards narquois, les volumes de musique poussés à fond fenêtres et portes ouvertes (et vu qu'on a pas besoin de ça pour déjà entendre TOUT, ça laisse imaginer l'ambiance), les discussions volontairement criées de la 507 à la 505 à travers mes murs -comme si de rien n'était-, la plaquette avec mon nom sur ma porte retournée face "cachée" à intervalles réguliers (différentes manières plus ou moins concrètes de bien renier mon existence), voilà maintenant que des dizaines de photos de grenouilles imprimées d'internet sont collées tôt le matin juste en face de ma porte.
Et ça les amuse ces putes :-)
On me conseille toujours de ne pas réagir et de ne pas attiser leur feu, mais ça commence à bien faire, et je crois qu'elle vont vraiment mériter une correction sous peu. On a menacé des gens d'exclusion pour moins que ça ici. Et je commence à en avoir assez d'être la tête de turc d'une bande de petites pédantes pareilles.
(eh non, tout n'était pas "que" fraternité, ambiance bon enfant, potos, farine et compagnie ici, vous n'aviez pas soupçonné? ... Ok, il y avait quand même pas mal de ça c'est vrai; mais c'était également surtout que j'avais diverses possiblités pour ne pas être au cinquième étage la plupart du temps...ce qui n'est plus vraiment le cas.)
Je souris tout de même de les voir se rendre aussi ridicules. On a du mal à y croire, mais pourtant il faut se rendre à l'évidence, c'est bien vrai: la stupidité n'a pas de limites.
lundi, mai 09, 2005
L'époque charnière
Ces derniers temps j'ai eu mon premier coup de blues du Japon, là entre mon sixième mois (et demi?) et mon septième mois dans le pays. Ca m'est un peu tombé sur le coin de la tête sans que je m'y attende pour tout dire.
Un mauvais assemblage de circonstances, à n'en pas douter.
Un sentiment d'incompatibilité avec les Japonais qui s'affirme de plus en plus, la fatigue du régime et du travail au restaurant (en plus de son effet "réactivateur de traumatisme non résolu"...), les amis qui s'en vont, la mi-saison, les recherches qui stagnent, une petite morosité globale... Ca faisait peut-être beaucoup d'un coup, et mon disque dur a un peu surchauffé.
Et puis j'ai eu cette discussion avec Seguchi, la professeur en charge des étudiants étrangers, et en particulier des élèves de mon programme. Je m'étais souvenue qu'elle avait bien précisé en début d'année qu'il n'y avait pas à hésiter à venir parler et demander conseil quand ça n'allait pas plutôt que de tout garder pour soi jusqu'à ce que cela devienne insurmontable (méthode bien connue et éprouvée, hum... ^^;). Je l'ai donc contactée et on a parlé autour d'une tasse de thé pendant environ une heure, et je dois avouer que ça a été extrêmement bénéfique. Je trouve cette femme extraordinaire, elle est simple, drôle, sincère, intéressée, elle ne tombe dans aucun des écueils je dirais "typiquement japonais" (à part peut-être croire que son pays est super dangereux, hahaha. Elle a failli avoir un arrêt cardiaque quand je lui ai dit que je rentrais souvent du travail en vélo entre 23 et 24h. Moi j'étais morte de rire), elle a vraiment compris les problèmes que je rencontrais, et elle a trouvé je crois des mots assez justes pour le manifester, mais également pour me faire voir comment je pouvais relativiser. Bien sûr elle n'est pas la seule à avoir été une oreille attentive pour moi, et je dois remercier tous ceux qui m'ont accordé un peu de leur temps précieux et de leurs sympathiques conseils, mais c'est vrai que mon professeur, connaissant et maîtrisant de manière concrête les données et les faits auxquels j'ai dû faire face a vraiment réussi à m'apaiser.
Grace à celà j'ai pu repenser un peu sur la/les attitudes à adopter, comment mieux réagir, et ça a presque immédiatement porté ses fruits puisque j'ai pu ensuite expérimenter la résolution de situations qui me paraissaient critiques avec beaucoup plus de simplicité que ce que j'expectais.
Du coup, ça va mieux!
C'est un peu mon ange en fait, Seguchi.
Un mauvais assemblage de circonstances, à n'en pas douter.
Un sentiment d'incompatibilité avec les Japonais qui s'affirme de plus en plus, la fatigue du régime et du travail au restaurant (en plus de son effet "réactivateur de traumatisme non résolu"...), les amis qui s'en vont, la mi-saison, les recherches qui stagnent, une petite morosité globale... Ca faisait peut-être beaucoup d'un coup, et mon disque dur a un peu surchauffé.
Et puis j'ai eu cette discussion avec Seguchi, la professeur en charge des étudiants étrangers, et en particulier des élèves de mon programme. Je m'étais souvenue qu'elle avait bien précisé en début d'année qu'il n'y avait pas à hésiter à venir parler et demander conseil quand ça n'allait pas plutôt que de tout garder pour soi jusqu'à ce que cela devienne insurmontable (méthode bien connue et éprouvée, hum... ^^;). Je l'ai donc contactée et on a parlé autour d'une tasse de thé pendant environ une heure, et je dois avouer que ça a été extrêmement bénéfique. Je trouve cette femme extraordinaire, elle est simple, drôle, sincère, intéressée, elle ne tombe dans aucun des écueils je dirais "typiquement japonais" (à part peut-être croire que son pays est super dangereux, hahaha. Elle a failli avoir un arrêt cardiaque quand je lui ai dit que je rentrais souvent du travail en vélo entre 23 et 24h. Moi j'étais morte de rire), elle a vraiment compris les problèmes que je rencontrais, et elle a trouvé je crois des mots assez justes pour le manifester, mais également pour me faire voir comment je pouvais relativiser. Bien sûr elle n'est pas la seule à avoir été une oreille attentive pour moi, et je dois remercier tous ceux qui m'ont accordé un peu de leur temps précieux et de leurs sympathiques conseils, mais c'est vrai que mon professeur, connaissant et maîtrisant de manière concrête les données et les faits auxquels j'ai dû faire face a vraiment réussi à m'apaiser.
Grace à celà j'ai pu repenser un peu sur la/les attitudes à adopter, comment mieux réagir, et ça a presque immédiatement porté ses fruits puisque j'ai pu ensuite expérimenter la résolution de situations qui me paraissaient critiques avec beaucoup plus de simplicité que ce que j'expectais.
Du coup, ça va mieux!
C'est un peu mon ange en fait, Seguchi.
jeudi, mai 05, 2005
Sieste diurne et résonnances
Il vient de m'arriver une expérience intra-extra-sommeil incongrue. Au fur et à mesure que mon esprit s'éclaircit des doutes s'accumulent, mais voici à peu près le tableau.
Je suis dans la maison de ma mère, il y a apparement un repas avec des gens à table. Mon père est aussi là, et il regarde à gauche à droite les traveaux à effectuer pour retaper un peu la maison. Seulement plus ça va plus on se rend compte que celle-ci tombe en ruine. Le rez de chaussée passe encore, mais le premier étage devient de plus en plus critique. Apparement mon père, qui est au premier, veut éliminer un petit pan de mur pour retruscturer un peu l'espace, mais cela n'a que pour cause de rendre l'équilibre de la construction instable. En plus de quoi de l'eau commence à s'infiltrer dangereusement au premier à travers des petites crevasses bachées, et monter de plus en plus. Et tout le haut de la maison balance de droite à gauche. Ca tangue. Et ça tangue.
Le truc c'est qu'au rez-de-chaussée, personne ne se rend compte de rien, alors je décide de descendre pour - en plus de trouver des toilettes accessibles qui soulageraient une envie pressante - accepter de faire monter ma mère pour qu'elle regarde la réalité en face: à savoir que nous sommes dans une situation de danger, que le premier étage va s'écrouler sur le rez-de-chaussée si cela continue, et que dans cette option tout le monde se retrouvera "un" peu écrasé entre les deux. Etrangement je ne trouve pas de toilettes non plus en bas alors j'abandonne l'idée, et fait juste monter les escaliers à ma mère, qui réalise alors que oui, dites donc, ça tangue. Je la convains qu'on ne peut pas rester là et qu'il faut trouver un endroit, quelqu'un chez qui aller, puis je sors.
Et j'ouvre les yeux.
Je ne peux pas encore bouger, parce que je suis pas encore largement réveillée. Mais... j'ai tout de même comme l'impression qu'il y a quelque chose qui bouge. Vers la gauche, vers la droite. Ah oui, pas de doute, ça tangue, ça tangue.
Et il y aussi a comme une envie pressante...
Puis enfin, ma bibliothèque à musique passe Eiffel, qui chante "et maintenant que plus rien ne bouge, ça me glace le sang de savoir que je ne pourrais jamais plus... te revoiiiiiiiir".
Ah oui tiens, le tremblement de terre s'est arrêté.
Du coup je me rendors.
Je suis dans la maison de ma mère, il y a apparement un repas avec des gens à table. Mon père est aussi là, et il regarde à gauche à droite les traveaux à effectuer pour retaper un peu la maison. Seulement plus ça va plus on se rend compte que celle-ci tombe en ruine. Le rez de chaussée passe encore, mais le premier étage devient de plus en plus critique. Apparement mon père, qui est au premier, veut éliminer un petit pan de mur pour retruscturer un peu l'espace, mais cela n'a que pour cause de rendre l'équilibre de la construction instable. En plus de quoi de l'eau commence à s'infiltrer dangereusement au premier à travers des petites crevasses bachées, et monter de plus en plus. Et tout le haut de la maison balance de droite à gauche. Ca tangue. Et ça tangue.
Le truc c'est qu'au rez-de-chaussée, personne ne se rend compte de rien, alors je décide de descendre pour - en plus de trouver des toilettes accessibles qui soulageraient une envie pressante - accepter de faire monter ma mère pour qu'elle regarde la réalité en face: à savoir que nous sommes dans une situation de danger, que le premier étage va s'écrouler sur le rez-de-chaussée si cela continue, et que dans cette option tout le monde se retrouvera "un" peu écrasé entre les deux. Etrangement je ne trouve pas de toilettes non plus en bas alors j'abandonne l'idée, et fait juste monter les escaliers à ma mère, qui réalise alors que oui, dites donc, ça tangue. Je la convains qu'on ne peut pas rester là et qu'il faut trouver un endroit, quelqu'un chez qui aller, puis je sors.
Et j'ouvre les yeux.
Je ne peux pas encore bouger, parce que je suis pas encore largement réveillée. Mais... j'ai tout de même comme l'impression qu'il y a quelque chose qui bouge. Vers la gauche, vers la droite. Ah oui, pas de doute, ça tangue, ça tangue.
Et il y aussi a comme une envie pressante...
Puis enfin, ma bibliothèque à musique passe Eiffel, qui chante "et maintenant que plus rien ne bouge, ça me glace le sang de savoir que je ne pourrais jamais plus... te revoiiiiiiiir".
Ah oui tiens, le tremblement de terre s'est arrêté.
Du coup je me rendors.
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