dimanche, décembre 12, 2004

Two months and an amazing notice

I REALISED THAT I REALLY LOVE THIS FUCKING TOWN.

Je sais qu'on me regardera bizarrement si je dis que "je suis de Kôbe" (syndrôme inversé du "toi, tu t'appelles Nathalie, avec tes yeux bridés et ta face de citron?" des Inconnus ), mais toute alien que je suis, je me sens étrangement fière de ma ville...

Ecartons Port Island, qui est une terre isolée ne répondant pas aux lois du temps et de l'espace (c'est un univers parallèle, je vous assure), mais pour ce qui est de la "vraie ville" , j'ai l'impression qu'elle a bien réussi son coup en m'a attrapant dans sa toile.
Evidemment, cela reste une ville japonaise avant tout, donc malgré tout un peu étonnante pour des yeux européens dont les références architecturales diffèrent fortement: les mots construction et unité/harmonie restent des concepts rarement utilisables dans une même phrase par ici, mais c'est loin de l'empêcher de dégager un grand charme (la "kobeîtude" et toute toute l'image d'élegance qu'elle véhicule en particulier, est tout de même réputée de manière nationale) et je n'y reste pas personnellement indifférente.

En un peu plus de deux mois, je pense m'être faite au rythme de vie de cette ville, à ses habitudes, j'ai pu connaître assez de gens pour faire de nombreuses rencontres imprévues au milieu de ces 1 500 000 habitants, et, allez disons-le... now I think it's feels like home to me.



(n'empêche, je n'arrive pas à me faire au fait que l'on doive partager notre campus dans la montagne avec des sangliers... Fucking dangerous! Take care in forest paths till night!)

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